Réduction des émissions provenant du déboisement et de la dégradation des forêts REDD+

Qu’est-ce que REDD+?

La réduction des émissions provenant du déboisement et de la dégradation des forêts, associées à la gestion durable des forêts, la conservation et l'amélioration des stocks de carbone forestier (REDD+), est un élément essentiel des efforts mondiaux visant à atténuer les changements climatiques. La FAO soutient les pays en développement dans leurs processus de REDD+ mais elle les aide également à transformer leurs engagements politiques, tels qu'ils sont présentés dans leurs contributions déterminées au niveau national, en action sur le terrain.

Au cœur de ce travail, figurent les forêts et le rôle fondamental qu'elles jouent dans l'atténuation du changement climatique en éliminant le COde l'atmosphère et en le stockant dans la biomasse et les sols. Cela signifie également que lorsque les forêts sont coupées ou dégradées, elles peuvent devenir une source d'émissions de gaz à effet de serre en libérant le carbone stocké. On estime qu’au niveau mondial, les gaz qui résultent du déboisement et de la dégradation des forêts représentent environ 11 pour cent des émissions de CO2. L'arrêt de la déforestation serait efficace en termes économiques et aurait un impact évident au niveau de la réduction des émissions mondiales de GES.

La FAO, à travers REDD+, soutien le développement des capacités lié aux besoins spécifiques des pays afin de les préparer aux activités REDD+. Ce processus est mesuré à l'aide de quatre piliers clés établis par le Cadre de Varsovie.

Soutien de la FAO à REDD+

Système national de surveillance des forêts (SNSF)
Niveaux d’émission de référence pour les forêts (NERF/NRF)
Garanties et Système d'information sur les garanties (SIS)
Stratégies nationales/plans d'action (NS/AP)

Présentation de REDD+

Les engagements pris par les pays pour atténuer et s'adapter au changement climatique font partie intégrante du Programme de développement durable à l’horizon 2030 avec ses 17 objectifs mondiaux que les pays ont adoptés pour orienter les efforts de développement. Le mécanisme REDD+ contribue directement à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) 13 et 15 qui abordent le changement climatique, la réduction du déboisement et l’utilisation durable des écosystèmes. REDD+ peut également contribuer à la réalisation d'autres ODD, notamment ceux qui traitent de la réduction de la pauvreté, de la santé et du bien-être, de la lutte contre la faim et de l'amélioration des institutions.
Avec le soutien technique de la FAO, les pays peuvent utiliser les activités REDD+ comme catalyseurs pour apporter leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) dans la cadre de l'atténuation et de l'adaptation au changement climatique. L'agriculture, la foresterie et les autres utilisations des terres (AFAUT) font partie des activités sur le climat que la plupart des pays ont inclus dans leurs CDN, ce qui souligne le rôle important que ces secteurs jouent dans l'atténuation et l'adaptation aux changements climatiques. De nombreuses CDN font également spécifiquement référence aux programmes REDD+, qui offrent une opportunité d’intégrer REDD+ et les efforts sur le climat dans les processus de planification nationale des pays et dans les activités sur le terrain.
Le soutien de la FAO aux pays repose sur une expertise technique pour évaluer les facteurs de déboisement et de dégradation des forêts et pour trouver des possibilités de conservation, de gestion et de valorisation du carbone forestier. La FAO soutient également les pays à concevoir et à mettre en œuvre des activités d'atténuation REDD+, qui offrent des avantages carbone et non carbone, en cherchant à tirer profit de l'expertise intersectorielle et à s'appuyer sur l'expérience existante. La FAO cherche à renforcer la collaboration avec d'autres initiatives et contribue à promouvoir les partenariats public-privé pour intensifier les investissements concernant la mise en œuvre de REDD+.

Informations sur le pays

Aiming to address gender inequalities and strengthen women’s contributions to the planning of national climate action, Equatorial Guinea organized a national workshop with the participation of 53 women representing various sectors and social groups. The workshop complemented an ongoing participatory process to develop the country programme for the Green Climate Fund (GCF), which defines the national priorities to contribute to the global fight against climate change, and ways to translate these priorities into projects to be submitted to the GCF.