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2012 Briefs Criquet pèlerin

21 décembre. Essaims et bandes sur la côte de la mer Rouge

La situation relative au Criquet pèlerin est menaçante le long des deux côtés de la mer Rouge, où la reproduction hivernale est en cours en Arabie saoudite, en Égypte et au Soudan. Le mois dernier, des groupes d’ailés et de petits essaims sont arrivés sur la côte à partir des zones de reproduction estivale de l’intérieur du Soudan et y ont pondu. Des éclosions ont eu lieu récemment et les larves forment de petits groupes et bandes dans les zones sub-côtières du Wadi Diib, dans le nord-est du Soudan et le sud-est de l’Égypte, ainsi que dans les zones côtières voisines de l’Égypte. Les pontes se poursuivent en Égypte, où des opérations de lutte sont en cours. Jusqu’à présent, les infestations sont limitées aux zones susmentionnées. Ailleurs, des ailés en faibles effectifs sont présents dans le delta du Tokar, au Soudan. En Arabie saoudite, des pontes et des éclosions ont eu lieu sur la côte au nord de Djeddah et des opérations de lutte sont en cours contre des bandes larvaires en formation. On s’attend à davantage d’éclosions dans les prochaines semaines.

Dans la Région occidentale, les infestations acridiennes continuent à décliner dans le nord du Sahel, au Mali, au Niger et au Tchad. Néanmoins, des groupes de larves et d’ailés persistent dans le nord du Niger, où les opérations de lutte se poursuivent. Des traitements continuent également dans l’ouest de la Mauritanie contre des groupes de larves et d’ailés. Au Maroc, une reproduction à petite échelle perdure dans la partie méridionale du Sahara occidental, où de petits groupes d’adultes en ponte ont été traités. On s’attend à davantage d’éclosions et à la formation de petits groupes et bandes larvaires dans les prochaines semaines. En Algérie, les équipes de lutte ont traité de petits groupes de larves et d’adultes en ponte dans l’extrême sud, le long de la frontière du Mali et du Niger.

Une stricte vigilance devrait se poursuivre en Mauritanie, au Maroc, en Algérie et en Libye pendant les prochaines semaines pour détecter tout groupe ou essaim en provenance du Sahel. Par la suite, la menace devrait diminuer.

21 décembre. Essaims et bandes sur la côte de la mer Rouge
Reproduction hivernale sur la côte de la mer Rouge.

3 décembre. Extension de la préoccupante menace acridienne vers l’Afrique du Nord-Ouest et du Nord-Est

La situation relative au Criquet pèlerin demeure préoccupante avec la poursuite de la formation de petits essaims au Mali, au Niger et au Tchad, et le déplacement de groupes d’ailés vers le Nord en direction de la Libye, de la Tunisie et de l’Algérie. Un nombre croissant d’ailés a été récemment observé au Maroc et au Sahara occidental. Les criquets ont formé des groupes et de petites bandes larvaires dans l’ouest de la Mauritanie. Davantage de groupes et de petits essaims vont probablement se former en décembre dans le Sahel et se déplacer vers l’Afrique du Nord-Ouest et le nord-ouest de la Mauritanie.

Dans la Région centrale, des groupes et des essaims se sont formés dans le nord du Soudan et déplacés vers l’Égypte et la côte de la mer Rouge, malgré les opérations de lutte aérienne et terrestre. Un groupe a traversé la mer vers la côte de l’Arabie saoudite et des ailés épars sont présents sur les plaines côtières septentrionales.

Les opérations de lutte aérienne ont commencé en Algérie, au Niger et au Soudan. Des opérations de lutte terrestre ont également été réalisées en Mauritanie, en Libye, au Tchad et en Égypte.

Tous les efforts sont nécessaires pour suivre la situation et entreprendre les opérations de lutte indispensables.

3 décembre. Extension de la préoccupante menace acridienne vers l’Afrique du Nord-Ouest et du Nord-Est
Situation actuelle des grégarisations acridiennes et des migrations.

22 novembre. Extension de la menace acridienne à d’autres pays

Au cours de la semaine écoulée, des infestations du Criquet pèlerin ont été signalées en Libye, au Maroc, en Égypte et en Arabie saoudite, tandis qu’une activité plus importante avait lieu au Niger, en Mauritanie et au Soudan.

Quelques petits essaims se sont formés dans les plaines du Tamesna, dans le nord du Niger et le nord-est du Mali, ainsi que dans le nord du Tchad, près de Faya. Les larves et les ailés continuent à grégariser et à former de petits groupes au Niger, principalement dans les plaines du Tamesna, les montagnes de l’Aïr et quelques zones centrales. Les opérations de lutte terrestre se poursuivent au Niger et, dans une moindre mesure, au Tchad.

Durant les périodes de vents chauds de secteur sud, de petits groupes d’ailés se sont déplacés vers le Nord dans le sud de l’Algérie, près d’In Guezzam, le nord-ouest de la Libye, près de Ghadames et de la frontière avec la Tunisie, et le sud-est de la Libye, près de l’oasis de Kufra, où des opérations de lutte ont été réalisées.

En Mauritanie, les opérations de lutte terrestre se poursuivent dans le nord-ouest et le centre contre des groupes de larves et d’ailés. Des effectifs acridiens en augmentation ont été signalés dans le Sahara occidental et le long du versant méridional des monts Atlas, au Maroc.

Au Soudan, les opérations de lutte terrestre et aérienne se poursuivent contre de petits essaims qui se sont formés dans les zones de reproduction estivale de l’intérieur et déplacés vers le nord-est. Des groupes d’ailés ont été observés le long de la vallée du Nil, dans le nord, ainsi que dans les zones adjacentes de la Haute Égypte, près d’Abu Simbel, où des opérations de lutte terrestre sont en cours. Un nombre croissant d’ailés a été signalé dans les zones de reproduction hivernale du nord-est du Soudan, sur les plaines côtières de la mer Rouge dans le sud-est de l’Égypte, où un petit essaim a été observé, et dans le delta du Tokar, au Soudan. Il se peut que des ailés en nombre limité aient traversé la mer Rouge en direction des plaines côtières septentrionales de l’Arabie saoudite, près de Yenbo, au nord de Jeddah.

Tous les efforts devraient se poursuivre pour maintenir et étendre les opérations de prospection et de lutte dans les pays affectés afin de réduire l’échelle de migrations supplémentaires et d’une éventuelle reproduction.

22 novembre. Extension de la menace acridienne à d’autres pays
Situation actuelle des grégarisations acridiennes et des migrations.

13 novembre. Formation d’essaims au Soudan et au Mali

La situation relative au Criquet pèlerin demeure sérieuse. De nouveaux rapports indiquent que les ailés de seconde génération forment des groupes et de petits essaims dans le nord-est du Mali. Au Niger et en Mauritanie, les opérations de lutte terrestre se poursuivent contre des groupes de larves et d’ailés. Des bandes larvaires se forment près de Tahoua, au Niger, et sur la côte de la Mauritanie, au sud de Nouakchott. Des opérations de lutte ont également été réalisées dans le sud de l’Algérie contre des groupes d’ailés, près de la frontière avec le Niger. On s’attend à ce que davantage de groupes et de petits essaims se forment au Mali et au Niger et se déplacent vers l’Algérie, la Libye, le nord-ouest de la Mauritanie et peut-être le Maroc dans les prochaines semaines.

Au Soudan, des opérations de lutte aérienne et terrestre sont en cours contre des essaims qui se sont formés dans le désert de Baiyuda, au nord de Khartoum. Les ailés se déplacent vers les zones de reproduction hivernale le long de la mer Rouge du Soudan.

13 novembre. Formation d’essaims au Soudan et au Mali
Reproduction acridienne et grégarisation dans le Sahel.

5 novembre. Risque de déplacement des criquets vers l’Afrique du nord-ouest et le nord-ouest de la Mauritanie

La situation relative au Criquet pèlerin demeure préoccupante puisque les ailés de deuxième génération forment de petits essaims au Tchad et des groupes au Niger. Une situation similaire est probable dans le nord du Mali mais n’a pu être confirmé en raison de l’insécurité.

Des opérations de lutte terrestre se poursuivent au Niger et au Tchad. Bien qu’elles aient réduit les effectifs acridiens, il subsiste un risque élevé que davantage de groupes d’ailés et de petits essaims se forment en novembre et se déplacent vers l’ouest de la Libye, le centre de l’Algérie, le nord-ouest de la Mauritanie, le Sahara occidental et peut-être le Maroc. Une diminution des signalisations d’essaims au Tchad fin octobre laisse penser que la migration peut avoir déjà commencé dans quelques sites. Toutefois, seules des populations localisées d’ailés épars ont été signalées jusqu’à présent en Algérie, dans le nord-est du Maroc et au Sahara occidental.

Les effectifs acridiens augmentent dans l’ouest de la Mauritanie suite à une reproduction localisée. Les opérations de lutte terrestre sont en cours contre de petits groupes de larves et d’ailés en formation.

Dans la Région centrale, les équipes terrestres ont traité des bandes larvaires et des groupes de larves et d’ailés dans le centre du Soudan. Des ailés en faibles effectifs sont en cours de déplacement des zones de reproduction estivale de l’intérieur du Soudan vers la côte de la mer Rouge, où on s’attend à ce que la reproduction hivernale commence à une échelle limitée en novembre et décembre.

5 novembre. Risque de déplacement des criquets vers l’Afrique du nord-ouest et le nord-ouest de la Mauritanie
Reproduction acridienne et migration attendue dans le Sahel.

26 octobre. Opérations de lutte en cours au Niger et au Tchad

La saison des pluies étant terminée et le dessèchement de la végétation en cours, les criquets pèlerins se concentrent et les densités augmentent dans les quelques zones encore vertes. Bien que les opérations de lutte diminuent les effectifs acridiens et le nombre d’infestations au Niger et au Tchad, une migration vers l’Afrique du Nord-Ouest est imminente, quoiqu’à une échelle plus petite qu’en l’absence de traitements, car il est difficile de détecter et maîtriser toutes les infestations acridiennes présentes dans le nord du Sahel.

Au Tchad, les opérations de lutte en cours contre de petits essaims qui continuent à se former dans le nord-est, près de Fada. Au Niger, les équipes de lutte traitent de petits groupes de larves et d’ailés qui se forment près de Tahoua, dans les plaines du Tamesna et le long du versant occidental des montagnes de l’Aïr. Quelques bandes larvaires ont également été signalées. On s’attend à ce que la situation dans le nord du Mali soit similaire à celle du Niger et du Tchad mais cela ne peut pas être confirmé à cause de l’insécurité. Les équipes nationales de prospection continuent à surveiller les zones de culture du centre du Mali mais seuls quelques criquets isolés y ont été observés jusqu’à présent.

Avec la poursuite du dessèchement de la végétation dans le Sahel, on s’attend à ce que davantage de petits groupes et essaims se forment au Tchad, au Mali et au Niger. Dans les prochaines semaines, ils vont migrer vers le Nord et l’Ouest en direction de l’ouest et du centre de la Libye, du sud et du centre de l’Algérie et du nord-ouest de la Mauritanie. Quelques essaims pourraient atteindre l’ouest de l’Algérie, le sud du Maroc et le Sahara occidental. Les essaims vont probablement occuper les zones recevant des pluies, y effectuer leur maturation puis y pondre vers décembre. Il existe aussi un risque que quelques essaims se déplacent vers les zones de culture du centre et de l’ouest du Mali.

Une reproduction localisée est actuellement en cours dans le nord-ouest et le centre de la Mauritanie, où des opérations de lutte sont réalisées contre des groupes de larves et d’ailés.

Tous les pays de la Région ont été informés de rester en niveau d’alerte maximum et de prendre les précautions appropriées. De plus, tous les efforts devraient se poursuivre pour maintenir et accroître les opérations de prospection et de lutte dans les zones du Tchad, du Niger et de Mauritanie actuellement infestées.

Ailleurs, des opérations de lutte sont en cours dans le nord du Soudan contre des groupes de larves et d’ailés près de Khartoum. De faibles effectifs acridiens sont récemment arrivés dans les plaines côtières de la mer Rouge en provenance des zones de reproduction estivale de l’intérieur du pays.

26 octobre. Opérations de lutte en cours au Niger et au Tchad
Reproduction acridienne et migration attendue dans le Sahel.

12 octobre. ALERTE: formation d’essaims de Criquet pèlerin au Sahel

Des essaims de Criquet pèlerin sont présents au Tchad et devraient commencer à se former sous peu au Niger et au Mali. On s’attend à ce que ces essaims se déplacent vers l’Afrique du Nord-Ouest au cours des prochaines semaines. Bien que les conditions écologiques exceptionnellement favorables aient permis deux générations de reproduction cet été, les pluies ont pris fin et la végétation est en cours de desséchement. Cela entraînera une concentration et un regroupement des effectifs acridiens dans les zones du Sahel encore vertes puis la formation de bandes larvaires et d'essaims le reste du mois et en novembre.

Au Tchad, des essaims immatures et des bandes larvaires sont présents dans le nord-est, près de Fada, où des opérations de lutte sont en cours. Des bandes larvaires et des essaims ont également été signalés plus à l’ouest, près de Kouba Oulanga. Au Niger, les larves et les ailés forment des groupes dans les plaines du Tamesna et les montagnes de l’Aïr ; les équipes de lutte ont jusqu’à présent traité 870 ha ce mois-ci. Au Mali, la situation est moins claire dans le nord en raison de l’insécurité qui y règne, mais est probablement similaire à l’actuelle situation au Niger et au Tchad. En Mauritanie, les larves et les ailés forment des groupes dans le nord-ouest, près d’Akjoujt, et dans le centre, près de Tidjikja ; les équipes de lutte ont traité 250 ha la semaine dernière.

Une fois les essaims formés, on s’attend à ce qu’ils se déplacent vers le Nord et l’Ouest à partir du Mali, du Niger et du Tchad et arrivent dans l’ouest et le centre de la Libye, le sud et le centre de l’Algérie et le nord-ouest de la Mauritanie au cours de la seconde quinzaine d’octobre. Certains essaims pourraient atteindre l’ouest de l’Algérie, le sud du Maroc et le Sahara occidental. Ces essaims iront dans les zones recevant des pluies, y effectueront leur maturation et pondront vers décembre. Il existe également un risque que quelques essaims se déplacent vers les zones cultivées du centre et de l’ouest du Mali.

Tous les pays de la Région devraient être en alerte maximum à partir de maintenant. L’Algérie, la Libye, le Maroc et la Mauritanie devraient prendre immédiatement les précautions nécessaires pour se préparer aux opérations de prospection et de lutte. Au Mali, au Niger et au Tchad, tous les efforts devraient se poursuivre pour maintenir et renforcer les opérations de prospection et de lutte dans les zones infestées.

12 octobre. ALERTE: formation d’essaims de Criquet pèlerin au Sahel
Reproduction acridienne et migration attendue dans le Sahel.

2 octobre. La situation relative au Criquet pèlerin reste préoccupante dans le Sahel d’Afrique de l’Ouest

La situation relative au Criquet pèlerin continue à être préoccupante car une deuxième génération de reproduction est en cours dans le nord du Mali, du Niger et du Tchad. Une reproduction à plus petite échelle a commencé récemment dans l’ouest de la Mauritanie. Les effectifs acridiens vont augmenter davantage dans toutes ces zones suite à cette reproduction. Jusqu’à présent, de petites bandes larvaires se sont formées dans le nord-est du Tchad et des opérations de lutte ont été entreprises. La situation est moins claire au Mali, les zones de reproduction dans le nord étant inaccessibles.

On pense que des acridiens en effectifs relativement importants sont dispersés dans une grande partie du nord du Sahel. Avec le dessèchement de la végétation, des bandes larvaires et essaims vont probablement se former au Mali, au Niger et au Tchad. À partir de la mi-octobre, il existe un risque croissant que des groupes d’ailés et de petits essaims se déplacent hors du Sahel vers l’Afrique du nord-ouest (sud-est et centre de la Libye, sud et centre de l’Algérie), le nord-ouest de la Mauritanie et peut-être atteindre les zones de pluie récente dans le Sahara occidental et l’ouest de l’Algérie.

Les prospections devraient être maintenues dans tous les pays affectés et des opérations de lutte réalisées quand cela est approprié afin de réduire les effectifs acridiens et la menace potentielle aux cultures et pâturages. Tous les pays dans la région devraient rester en état d’alerte maximum.

Ailleurs, des opérations de lutte limitées ont été réalisées dans le centre du Soudan, où des criquets se concentraient et formaient des groupes. En Asie du Sud-Ouest, les pluies de mousson ont pris fin le long de la frontière indo-pakistanaise, où la situation reste calme.

2 octobre. La situation relative au Criquet pèlerin reste préoccupante dans le Sahel d’Afrique de l’Ouest
Reproduction acridienne et migration attendue dans le Sahel.

17 septembre. Deuxième génération de reproduction en cours au Mali, au Niger et au Tchad

Suite aux précipitations et conditions écologiques exceptionnellement bonnes cet été, une deuxième génération de reproduction du Criquet pèlerin a commencé ce mois-ci dans le nord-est du Mali (Adrar des Iforas et Tamesna), le nord et le centre du Niger (Tamesna et zones des pâturages) et le nord-est du Tchad (BET et Biltine). Les éclosions vont probablement commencer dans les prochains jours dans ces pays. On s’attend à ce que des larves soient présentes en septembre et octobre, les mues imaginales pouvant commencer vers la mi-octobre et entraînant une augmentation du nombre des ailés durant la seconde quinzaine d’octobre et en novembre.

La semaine dernière, le front intertropical (FIT) a commencé à se retirer vers le Sud, au niveau du Sahel. En conséquence, les pluies saisonnières vont bientôt prendre fin. Avec le dessèchement de la végétation, les larves vont se concentrer et former de petits groupes et bandes puis les ailés de seconde génération formeront de petits groupes et essaims. Ceux-ci vont vraisemblablement migrer, en novembre, du Sahel septentrional du Mali, du Niger et du Tchad vers le sud et le centre de l’Algérie et de la Libye, vers le nord-ouest de la Mauritanie et peut-être atteindre le sud du Maroc. Jusqu’à présent, quelques petits groupes d’ailés de première génération ont été observés au Niger et au Tchad et un petit essaim a été signalé au Tchad.

Les actuelles prospections au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Tchad devraient être maintenues, et augmentées si nécessaire, pour assurer un suivi régulier dans toutes les zones de reproduction accessibles. Des opérations de lutte seront requises dès que des cibles appropriées apparaîtront suite à l’augmentation des effectifs acridiens et à leur concentration.

Ailleurs, une reproduction à petite échelle est en cours en Mauritanie et au Soudan, où les effectifs acridiens restent faibles.

17 septembre. Deuxième génération de reproduction en cours au Mali, au Niger et au Tchad
Reproduction acridienne au Sahel.

3 septembre. Une deuxième génération de reproduction commencera probablement sous peu au Niger et au Mali

La situation relative au Criquet pèlerin demeure préoccupante vu l’étendue de la reproduction en cours au Niger, dans une vaste partie du désert septentrional, les zones de pâturages du centre du pays et des parties du sud. La végétation est beaucoup plus verte que d’habitude et présente jusqu’à 150 km plus au nord. En conséquence, les conditions écologiques sont favorables pour une deuxième génération de reproduction qui aura probablement lieu au Niger et au Mali en septembre et en octobre. Cela entraînera une augmentation supplémentaire des effectifs acridiens. Avec le dessèchement de la végétation, on s’attend à ce que de petits groupes, bandes et essaims se forment dans ces deux pays à partir d’octobre. Les prospections doivent être maintenues dans tous les pays affectés et les opérations de lutte entreprises quand cela est nécessaire pour réduire les effectifs acridiens, la menace potentielle aux cultures et pâturages et une éventuelle migration vers l’Afrique du nord-ouest.

La situation est moins claire dans le nord du Mali mais y est probablement similaire. Il y a eu une signalisation non confirmée de bandes larvaires dans le nord, près de Kidal la semaine dernière.

Ailleurs, une reproduction à plus petite échelle est en cours en Mauritanie et au Tchad. Seuls des ailés en faibles effectifs ont été signalés au Soudan et le long de la frontière indo-pakistanaise.

3 septembre. Une deuxième génération de reproduction commencera probablement sous peu au Niger et au Mali
Reproduction acridienne au Niger.

29 août. Augmentation des effectifs d’ailés de la première génération au Niger

La reproduction du Criquet pèlerin se poursuit dans le centre et le nord du Niger, où les conditions écologiques restent favorables. De nombreuses larves ont effectué leur mue imaginale et, en conséquence, un nombre croissant d’ailés immatures ont été récemment signalés. Ces ailés devraient être prêts à pondre vers la mi-septembre.

Il n’y a pas d’autres informations en provenance du Mali car les équipes ne peuvent pas se déployer dans le Nord en raison de l’insécurité. Néanmoins, la situation est probablement similaire à celle des zones adjacentes du nord Niger.

Au Tchad, les prospections ont repris dans le nord du Sahel mais, jusqu’à présent, seuls des ailés épars ont été observés.

En Mauritanie, des ailés épars sont présents dans le sud et le centre du pays et une reproduction à petite échelle est en cours principalement dans le sud-est. La situation reste calme.

Bien que les résultats des prospections suggèrent que les effectifs acridiens sont faibles, il se peut que cela ne reflète pas exactement la réalité. En conséquence, les prospections doivent être maintenues dans tous les pays affectés et les opérations de lutte entreprises quand cela est nécessaire pour réduire les effectifs acridiens et la menace potentielle aux cultures et pâturages.

29 août. Augmentation des effectifs d’ailés de la première génération au Niger
Reproduction acridienne au Niger.

13 août. Poursuite de la reproduction au Niger

La reproduction du Criquet pèlerin se poursuit au Niger, où des larves des stades 1 à 4 sont présentes dans les zones de pâturage du centre, dans le Tadress et sur les plaines de Latane, entre Agadez et Zinder. La reproduction est aussi en cours sur quelques sites du Tamesna. Les larves proviennent des pontes et des éclosions de juillet. Les mues imaginales auront lieu durant la seconde quinzaine d'août, entraînant une augmentation des effectifs d'ailés immatures. De bonnes pluies sont tombées dans la plupart des zones pendant la première décade d'août. Les équipes nationales réalisent des prospections terrestres.

Au Mali, aucun acridien n'a été observé durant les prospections par les équipes nationales dans les zones du centre, près de Nioro et Mopti, et dans l'ouest, près de Kayes. La situation est moins claire dans le Nord à cause de l'insécurité et de la difficulté à conduire des prospections terrestres dans les zones de reproduction.

En Mauritanie, une reproduction à petite échelle est en cours dans des parties du sud, où de bonnes pluies sont tombées dans quelques zones pendant la première décade d'août.

Au Tchad, de bonnes pluies sont tombées pendant la première décade d'août dans tout le nord du Sahel. Il est recommandé de réaliser des prospections régulières pour suivre la situation.

Bien que les résultats des actuelles prospections suggèrent que les effectifs acridiens sont faibles, il se peut que cela ne reflète pas exactement la situation réelle. En conséquence, les prospections doivent être maintenues dans toutes les pays affectés et les opérations de lutte entreprises quand cela est nécessaire pour réduire les effectifs acridiens et la menace potentielle aux cultures et pâturages.

13 août. Poursuite de la reproduction au Niger
Reproduction acridienne au Niger.

3 août. Pontes en cours dans les zones de reproduction estivale

La situation relative au Criquet pèlerin continue à être préoccupante en Afrique de l’ouest à cause des pontes en cours dans le nord du Niger et du Mali. Jusqu’à présent, seules des éclosions limitées ont été signalées au Niger mais on s’attend à davantage d’éclosions dans ces deux pays, ce qui entraînera une augmentation des effectifs acridiens. Les larves pourraient former des groupes et des bandes en août, et des groupes d’ailés et de petits essaims pourraient se développer en septembre. Des prospections terrestres sont en cours dans ces deux pays mais sont limitées dans le nord du Mali en raison de l’insécurité.

Des infestations plus petites sont présentes dans le sud de la Mauritanie, le sud de l’Algérie et l’est du Tchad, où une reproduction localisée à petite échelle entraînera une augmentation des effectifs acridiens pendant la période de prévision.

Ailleurs, une reproduction à petite échelle est en cours dans l’est du Soudan et on s’attend à ce qu’elle s’étende en août vers le Darfour, le Kordofan et les régions du Nord ainsi que vers les basses-terres occidentales de l’Érythrée. En Asie du sud-ouest, la reproduction sera limitée dans le Rajasthan, en Inde, et dans les déserts du Cholistan et du Tharparkar, au Pakistan en raison de pluies de mousson exceptionnellement faibles jusqu’à présent.

Les opérations de prospection devraient se poursuivre dans tous les pays touchés et les opérations de lutte se réaliser quand cela est possible, afin de réduire les effectifs acridiens et la menace potentielle aux cultures et pâturages.

3 août. Pontes en cours dans les zones de reproduction estivale
Reproduction estivale au Sahel.

26 juillet. Reproduction en cours dans le nord du Niger et du Mali

Les adultes de Criquet pèlerin sont en ponte dans le nord du Niger depuis les deux dernières semaines. La plupart des pontes détectées jusqu’à présent par les équipes de prospection terrestre l’ont été dans le sud-est des montagnes de l’Aïr, dans les zones de pâturage entre Agadez et Tanout ainsi que dans la partie méridionale des plaines du Tamesna, près de Tassara. Des groupes d’adultes étaient présents dans le Tamesna, entre In Gall et Tegguidda, et dans le sud-est des montagnes de l’Aïr. Des éclosions ont déjà eu lieu sur quelques sites entre Tassara et Tanout, où des larves isolées des stades 1 à 3 étaient présentes. Des équipes de prospection supplémentaires sont en cours de mobilisation et seront opérationnelles dans les zones centrale et septentrionale dans les prochains jours.

Dans le nord du Mali, la situation acridienne et ses développements sont probablement similaires à ce qui prévaut au Niger mais les informations sont rares car les équipes nationales terrestres ne peuvent accéder à la zone à cause de l’insécurité. Néanmoins, les équipes devraient pouvoir réaliser quelques prospections. Jusqu’à présent, des groupes d’ailés matures ont été observés entre Gao et Kidal, et des ailés étaient en cours de maturation dans la vallée du Tilemsi, à l’ouest de l’Adrar des Iforas. Dans le centre du Mali, des prospections terrestres sont en cours au nord de Segou et à l’est de Mopti, où les zones sont sûres et accessibles. Aucun criquet n’y a été signalé pour l’instant.

Au Tchad, des prospections terrestres sont en cours dans l’ouest (Kanem) et l’est (d’Abéché à Adré) et seuls de faibles effectifs acridiens ont été détectés.

En Mauritanie, des prospections terrestres sont en cours dans les zones de reproduction estivale, dans le sud. Pour l’instant, de faibles effectifs d’adultes sont présents et en ponte, principalement près de Nema.

La situation demeure potentiellement dangereuse puisqu’on s’attend à davantage de pontes et d’éclosions au cours des prochaines semaines.

26 juillet. Reproduction en cours dans le nord du Niger et du Mali
Pontes en cours au Niger.

11 juillet. Reproduction imminente dans le nord du Niger et du Mali

La situation relative au Criquet pèlerin reste potentiellement dangereuse. Les ailés arrivés le mois dernier de l’Algérie et de la Libye se sont dispersés dans tout le nord du Niger, y ont effectué leur maturation et sont maintenant prêts à pondre. Certaines infestations ont été signalées plus au sud dans les zones cultivées du centre et du sud du Niger, entre Tanout et Zinder.

De bonnes pluies sont tombées fin juin et début juillet dans les plaines du Tamesna, de part et d’autre de la frontière au Niger et au Mali, ainsi que, plus au sud, dans les pâturages et dans les cultures du centre et du sud du Niger. En conséquence, la plupart des pontes se fera probablement dans le Tamesna, les montagnes de l’Aïr et les zones de pâturage du centre du Niger. On s’attend à ce que les éclosions et la formation de bandes larvaires aient lieu au cours de ce mois. Depuis le 5 juin, les équipes terrestres ont traité près de 1 200 ha.

Il est nécessaire d’augmenter le nombre de prospections terrestres, particulièrement dans ces zones où des pluies sont récemment tombées afin de déterminer l’échelle et l’étendue de la reproduction en cours.

Dans le nord du Mali, la situation acridienne et ses développements prévisibles sont probablement similaires à ceux du Niger mais les équipes terrestres ne peuvent pas accéder aux zones potentiellement infestées pour le confirmer à cause de l’insécurité. On suppose néanmoins qu’une reproduction est en cours dans des parties de l’Adrar des Iforas et du Tamesna.

En Algérie, les équipes de prospection sont présentes dans l’extrême sud, le long des frontières du Mali et du Niger, où des adultes ont été signalés.

En Mauritanie, les prospections terrestres ont commencé dans le sud-est, où des pontes sont en cours à l’ouest de Nema.

Les prospections devraient immédiatement commencer au Tchad.

11 juillet. Reproduction imminente dans le nord du Niger et du Mali
Le Criquet pèlerin est prêt à pondre au Niger et au Mali.

3 juillet. Maturation des essaims et des groupes dans le nord du Niger et du Mali

Les plus récentes signalisations venant du terrain indiquent que la maturation du Criquet pèlerin est en cours dans le nord du Niger et du Mali, où de petits groupes et essaims sont présents. Ces derniers jours, des ailés immatures et matures en nombre croissant sont apparus dans les zones de pâturage du centre du Niger, entre Tanout et Termit. Les adultes ont été observés en ponte sur au moins un site. Les équipes terrestres ont traité 960 ha depuis le 1er juin. Dans le sud-est de la Mauritanie, des ailés épars ont été signalés. Un groupe d’ailés immatures a été signalé dans l’est du Tchad, près d’Adré et de la frontière avec le Soudan. Une infestation de même type a été signalée dans le nord du Darfur, au Soudan, près de Mellit.

Des équipes de prospection et lutte en nombre limité sont opérationnelles dans le nord du Niger mais un appui est urgemment requis pour renforcer leur capacité d’intervention à grande échelle. Peu d’interventions pourront avoir lieu dans le nord du Mali en raison de l’insécurité. Néanmoins, un appui est requis pour que les capacités nationales à entreprendre des opérations de prospection et lutte soient augmentées dans les zones accessibles afin de protéger les cultures.

La FAO a lancé un appel aux bailleurs de fonds pour un montant de 10 millions d’USD afin d’aider les pays sahéliens à gérer la menace que représente actuellement le Criquet pèlerin. Ces fonds sont nécessaires pour les opérations nationales de prospection et lutte dans les zones infestées y compris dans les pâturages et les cultures. L’échelle des traitements terrestres au-delà de l’été dépendra des précipitations, des développements acridiens et des opérations de lutte au cours des prochains deux mois.

Les prospections devraient commencer dans les zones de reproduction estivale en Mauritanie, au Tchad et au Soudan. La Mauritanie, l’Algérie, la Libye et le Maroc devraient se préparer en vue d’une potentielle intrusion cet automne.

La situation est potentiellement dangereuse et des mesures doivent être prises dès maintenant.

3 juillet. Maturation des essaims et des groupes dans le nord du Niger et du Mali
Le Criquet pèlerin est prêt à pondre au Niger et au Mali.

26 juin. Essaims et groupes dans le nord du Niger et du Mali

Dans le nord du Niger, plus de 17 groupes d’ailés immatures et petits essaims sont arrivés en provenance du Nord entre Arlit et Dirkou, y compris dans les montagnes de l’Aïr et le désert du Ténéré, entre le 31 mai et le 11 juin. Des essaims matures ont été vus pour la première fois le 6 juin dans les montagnes de l’Aïr. Quelques ailés se sont déplacés plus au sud et ont atteint les zones de pâturage situées juste au nord des zones cultivées, près de Tanout. Des dégâts ont été signalés aux palmiers-dattiers et aux cultures dans le Aïr et le Ténéré. Des équipes terrestres ont été déployées dans les montagnes de l’Aïr, à Tabelot et dans la partie occidentale du désert du Ténéré, ainsi que dans les zones de pâturage, près de Termit. Depuis le 1er juin, 740 ha ont été traités.

Dans le nord du Mali, il y a eu de nombreuses signalisations de criquets, y compris d’essaims immatures et matures et de groupes d’ailés, près d’Aguelhoc, dans le Timétrine, et dans les oueds le long du versant occidental de l’Adrar des Iforas. Des nomades ont également signalé des infestations acridiennes dans le nord. Les équipes nationales de prospection et lutte ne pouvant pas intervenir dans le nord, des démarches sont en cours pour obtenir des informations sur la situation de façon régulière.

Une reproduction aura lieu ce mois dans le nord du Niger et du Mali, entraînant une augmentation supplémentaire des effectifs acridiens. Les éclosions et la formation de bandes larvaires pourraient commencer dans les prochains jours. La reproduction estivale commencera également sous peu en Mauritanie et au Tchad.

En Afrique du nord-ouest, la situation s’est améliorée suite au brusque déclin des effectifs acridiens provoquée par la migration des populations acridiennes vers le Sud, en direction du nord du Sahel. Seuls des ailés isolés sont actuellement présents dans l’extrême sud de l’Algérie, près de In Guezzam et de la frontière avec le Niger. Dans l’ouest de la Libye, des voyageurs ont signalé des bandes larvaires sur le plateau de la Al Hamada Al Hamra, près de Dirj. Les équipes de prospection sont en cours de redéploiement vers le sud-ouest et l’ouest.

26 juin. Essaims et groupes dans le nord du Niger et du Mali
Le Criquet pèlerin est prêt à pondre au Niger et au Mali.

8 juin. Davantage de criquets arrivent au Niger et au Mali à partir de l’Algérie et la Libye

Davantage de groupes d’ailés immatures de Criquet pèlerin, y compris quelques essaims, sont arrivés dans le nord du Niger et probablement le nord du Mali au cours de la semaine écoulée. Ces criquets arrivent des zones de résurgence situées le long des deux côtés de la frontière entre l’Algérie et la Libye, où les infestations acridiennes diminuent et où les opérations de lutte, en cours depuis février, ont été entravées par l’insécurité.

Au Niger, des groupes d’ailés immatures ont été signalés dans toute la partie nord, essentiellement sur le bord oriental des plaines du Tamesna, entre Arlit et Agadez, dans les montagnes de l’Aïr, sur la bordure occidentale du désert du Ténéré et près de Bilma et du plateau de Djado. Au moins un essaim immature a été observé au sud d’Arlit et trois essaims matures ont été vus dans les montagnes de l’Aïr en déplacement vers le sud en direction de la zone sahélienne. On s’attend à ce que des groupes d’ailés et quelques petits essaims arrivent dans les zones agricoles du centre du Niger, entre Tahoua et Termit (au nord-est de Zinder), coïncidant ainsi avec la période des semis et de la levée des cultures annuelles.

Cette année, de bonnes pluies ont commencé à tomber environ six semaines plus tôt que la normale et les conditions sont déjà favorables à la reproduction dans le Sahel du Mali et du Niger. En conséquence, au moins une et probablement deux générations de reproduction auront lieu cet été, ce qui entraînera une augmentation substantielle des effectifs acridiens au Niger et au Mali et peut-être au Tchad. On s’attend à ce que les premières pontes débutent mi-juin et se poursuivent en juillet. Des opérations de lutte seront probablement nécessaires tout au long de l’été contre des bandes larvaires et des essaims.

Au Mali, les nomades ont signalé fin mai un grand essaim de Criquet pèlerin dans la zone nord du Timétrine.

Au Niger, des équipes antiacridiennes ont été mobilisées dans le nord et, jusqu’à présent, 25 ha ont été traités. Les équipes maliennes ne pourront probablement pas être opérationnelles dans le nord au cours de l’été. Néanmoins, tous les efforts sont requis pour identifier les infestations et les traiter pour réduire les effectifs acridiens et protéger les cultures.

8 juin. Davantage de criquets arrivent au Niger et au Mali à partir de l’Algérie et la Libye
Arrivée de criquets pèlerin au Niger et au Mali, en déplacement vers les zones de reproduction.

1 juin. ALERTE : les criquets commencent à arriver dans le nord du Sahel

Le soir du 30 mai, un groupe d’ailés de Criquet pèlerin a fait son apparition dans des cultures près d’Arlit, dans le nord du Niger. On pense que ce groupe est issu des infestations actuelles plus au nord, dans le sud-est de l’Algérie, car des groupes d’ailés immatures ont été signalés du 23 au 26 mai en déplacement vers le Sud, entre Bordj El Haoues (à l’ouest de Djanet) et Tamanrasset.

Bien que les opérations de lutte se poursuivent principalement contre des groupes d’ailés immatures dans le sud-est de l’Algérie et contre des essaims immatures dans le sud-ouest de la Libye, les efforts sont entravés par l’insécurité.

On s’attend donc à ce que davantage de groupes d’ailés immatures et probablement quelques petits essaims arrivent dans les prochaines semaines dans le nord du Niger (plaines du Tamesna et montagnes de l’Aïr), peut-être dans le nord-est du Mali (plaines du Tamesna, Adrar des Iforas) et, à une moindre échelle, dans le nord-est du Niger (plateau du Djado, de Dirko à Séguédine) et peut-être dans le nord-ouest du Tchad. De fortes pluies sont tombées fin mai sur le plateau du Djado et de faibles pluies sont tombées à la mi-mai dans des parties du Tamesna. Les criquets vont soit se concentrer dans ces quelques zones vertes suite aux pluies récentes et dans les cultures soit poursuivre vers le Sud vers les zones de culture du centre et du sud du Niger.

Des équipes nationales de prospection et de lutte sont en cours de mobilisation au Niger. L’insécurité qui règne dans le nord du Niger et du Mali entravera les opérations.

1 juin. ALERTE : les criquets commencent à arriver dans le nord du Sahel
Déplacements attendus du Criquet pèlerin en mai et en juin.

28 mai. Déplacement de groupes d’ailés vers le Sud en direction de Tamanrasset, en Algérie

Des essaims immatures de Criquet pèlerin, petits mais denses, continuent à se former dans le sud-ouest de la Libye alors que seuls des groupes d’ailés immatures ont été signalés récemment dans les zones adjacentes du sud-est de l’Algérie. Certains de ces groupes d’ailés se sont déplacés d’environ 250 km vers le Sud-Ouest à partir du versant méridional des montagnes du Tassili. Quelques bandes et groupes larvaires continuent leur développement dans la partie nord de la zone de résurgence près d’Illizi, en Algérie, et sur la bordure méridionale du plateau de la Al Hamada Al Hamra, en Libye.

Des opérations de lutte terrestre sont en cours dans ces deux pays, bien qu’à un niveau légèrement réduit ; 6 635 ha ont été traité en Algérie (du 18 au 27 mai) et 2 405 ha en Libye (du 18 au 23 mai).

Le Mali et le Niger devraient rester en alerte maximum car il existe une forte possibilité que quelques essaims se déplacent vers le Sud à l’intérieur des zones sahéliennes de ces deux pays, surtout si des pluies précoces tombent avant l’été. Il se peut que de faibles pluies soient déjà tombées dans certaines de ces zones à la mi-mai. La situation est potentiellement très dangereuse car les essaims pourraient finir par envahir le Sahel d’Afrique de l’Ouest au début de la saison des pluies, au moment des semis. Tous les efforts sont donc requis pour suivre la situation maintenant et entreprendre les nécessaires opérations de lutte pour réduire les actuels niveaux des populations.

28 mai. Déplacement de groupes d’ailés vers le Sud en direction de Tamanrasset, en Algérie
Déplacement de certains groupes d’ailés vers le Sud, dans le sud-est de l’Algérie.

18 mai. Formation de quelques très petits essaims dans le sud-est de l’Algérie

Au cours de la deuxième semaine de mai, quelques très petits essaims immatures ont commencé à se former sur les versants méridional et septentrional des montagnes du Tassili N’Ajjer, dans le sud-est de l’Algérie. Les essaims d’une taille variant de 60 à 200 ha, ont été observés sur quatre sites dans la zone de Bordj El Haoues, à l’ouest de Djanet et sur un site, près d’Illizi. Quelques essaims ont été vus en vol selon une direction générale du nord-est vers le sud-ouest. Des groupes et bandes larvaires ainsi que des groupes d’ailés immatures sont également présents dans ces deux zones et dans quelques oueds, dans le Tassili. Dans les zones adjacentes du sud-ouest de la Libye, des bandes larvaires et des groupes d’ailés immatures sont présents au nord de Ghat. Aucune ponte ou éclosion supplémentaire n’a été signalée dans le pays.

Les opérations de lutte terrestre se poursuivent dans les deux pays. Les équipes nationales ont traité 12 161 ha en Algérie (du 10 au 17 mai) et 3 210 ha en Libye (du 6 au 16 mai). En Algérie, sept équipes de prospection et 17 équipes de lutte sont déployées dans les zones infestées.

Bien que les conditions soient en cours de dessèchement sur beaucoup de sites, il y a probablement encore suffisamment de végétation verte dans les bas-fonds pour permettre aux ailés de rester dans la zone pendant les prochaines semaines au moins.

Néanmoins, le Mali et le Niger devraient être en alerte haute, car il existe une forte possibilité que quelques essaims se déplacent vers le Sud dans le Sahel septentrional des deux pays, surtout si des pluies précoces tombent avant l’été. Il se peut que des pluies légères soient déjà tombées dans certaines de ces zones à la mi-mai.

La situation est potentiellement très dangereuse car les essaims pourraient finir par envahir le nord du Sahel d’Afrique de l’Ouest au début de la saison des pluies, au moment des semis. Tous les efforts sont donc requis pour suivre maintenant la situation et entreprendre les nécessaires opérations de lutte pour réduire les actuels niveaux des populations.

18 mai. Formation de quelques très petits essaims dans le sud-est de l’Algérie
Formation d’essaims dans le sud-est de l’Algérie et on s'attend à ce qu'ils se déplacent en mai et en juin.

11 mai. Formation de nouveaux groupes d’ailés en Algérie et en Libye; formation d’essaims imminente

Des bandes larvaires du Criquet pèlerin, essentiellement de dernier stade, sont actuellement présentes le long des deux côtés de la frontière dans le sud-ouest de la Libye et le sud-est de l’Algérie, où une résurgence s’est développée plus tôt cette année. À la fin de la semaine dernière, les larves ont commencé à effectuer leur mue imaginale. Les jeunes ailés et les ailés immatures forment des groupes à des densités atteignant 800 criquets/m², principalement dans le sud-est de l’Algérie et, dans une moindre mesure, dans le sud-ouest de la Libye. On s’attend à ce que des essaims immatures commencent à se former dans les prochains jours et un nombre croissant d’essaims va probablement être signalé au cours du mois. Ces essaims vont probablement rester dans la zone tant que les conditions écologiques y demeurent favorables.

Des pontes, des éclosions et la formation de groupes larvaires de premier stade sont encore en cours dans la partie du nord de la zone de résurgence, près d’Illizi, en Algérie, et sur le versant méridional du plateau d’Al Hamada Al Hamra, dans le nord-ouest de la Libye. Comme mentionné précédemment, des bandes larvaires des derniers stades sont présentes en Libye, au nord-ouest de Ghat, et dans le sud-est de l’Algérie, au nord et au sud des montagnes du Tassili N’Ajjer, à l’ouest de Djanet et au nord d’Illizi.

Des opérations de lutte terrestre sont en cours dans ces deux pays. Les équipes nationales ont traité environ 15 600 ha en Algérie (du 26 avril au 9 mai) et 3 000 ha en Libye (du 26 avril au 3 mai). L’insécurité dans les zones concernées et leur éloignement continuent à entraver les opérations de prospection et lutte.

La situation est potentiellement très dangereuse car les essaims pourraient finir par envahir le nord du Sahel d’Afrique de l’Ouest au début de la saison des pluies, au moment des semis. Tous les efforts sont donc requis pour suivre maintenant la situation et entreprendre les nécessaires opérations de lutte pour réduire les actuels niveaux des populations.

11 mai. Formation de nouveaux groupes d’ailés en Algérie et en Libye; formation d’essaims imminente
De jeunes ailés forment des groupes d'adultes en Libye et en Algérie

3 mai. Poursuite de la formation de bandes larvaires en Libye et en Algérie et formation d’essaims imminente

La situation relative au Criquet pèlerin persiste à être extrêmement sérieuse le long des deux côtés de la frontière dans le sud-ouest de la Libye et le sud-est de l’Algérie. Des bandes larvaires petites mais denses se forment en Libye, au nord-ouest de Ghat, et en Algérie sur les deux versants des montagnes du Tassili N’Ajjer, près de Djanet et Illizi. Récemment, des éclosions ont été observées au nord d’Illizi et des groupes d’adultes étaient en accouplement au nord de la zone de résurgence, dans le nord-ouest de la Libye, près de Ghadamès et du plateau d’Al Hamada Al Hamra. Cela confirme la précédente hypothèse que les infestations sont beaucoup plus étendues que ce qu’indiquent les résultats des prospections terrestres. Les équipes nationales ont traité 3 360 ha en Algérie et 3 535 ha en Libye du 1er au 25 avril.

On s’attend à ce que les éclosions continuent jusqu’à mi-mai environ au nord du Tassili, en Algérie, et qu’elles aient lieu près de Ghadamès et Al Hamada Al Hamra, dans le nord-ouest de la Libye. Davantage de bandes larvaires se formeront dans ces deux pays en mai. Les mues imaginales devraient commencer début mai et durer environ un mois, au cours duquel on s’attend à la formation d’un nombre croissant de groupes et d’essaims immatures. Fin mai, des ailés pourraient être prêts à pondre une autre génération d’œufs qui écloront dès la deuxième semaine de juin si les conditions demeurent favorables. Les groupes d’ailés et les essaims vont probablement rester dans l’actuelle zone de résurgence en mai mais pourraient se déplacer vers le Sud en juin.

La situation est potentiellement très dangereuse car les essaims pourraient finir par envahir le nord du Sahel d’Afrique de l’Ouest au début de la saison des pluies, au moment des semis. Tous les efforts sont donc requis pour suivre la situation maintenant et entreprendre les nécessaires opérations de lutte pour réduire les niveaux des populations.

Ailleurs, la situation reste calme. Il se peut que des ailés épars se déplacent du centre vers le nord d’Oman et se reproduisent à petite échelle dans les zones de pluies récentes. De bonnes pluies sont tombées dans le nord de la Mauritanie et le Sahara occidental, où une reproduction à petite échelle pourrait avoir lieu en mai.

3 mai. Poursuite de la formation de bandes larvaires en Libye et en Algérie et formation d’essaims imminente
Formation de bandes larvaires en Libye et en Algérie.

26 avril. Poursuite de la formation de bandes larvaires en Libye et en Algérie

Au cours des deux dernières semaines, les éclosions et la formation de bandes larvaires se sont poursuivies dans le sud-ouest de la Libye et les zones adjacentes du sud-est de l’Algérie. On s’attend à davantage d’éclosions et de formation de bandes en mai, près d’Illizi, en Algérie. Jusqu’à présent, la plupart des larves ont atteint le cinquième et dernier stade en Libye tandis qu’en Algérie elles ont atteint le quatrième stade. Cela signifie que la mue imaginale commencera la semaine prochaine et que de nouveaux essaims immatures vont probablement commencer à se former vers la mi-mai dans ces deux pays. Tant que les conditions écologiques restent favorables, les ailés et les essaims vont probablement rester dans les zones actuellement infestées et peut-être se déplacer un peu au nord en direction d’In Amenas, en Algérie, et de Ghadamès, en Libye, ou à l’est en direction de Sabah au cours des périodes de vents chauds de secteur sud.

Les ailés de la nouvelle génération effectueront leur maturation en mai et pourraient commencer à pondre en vue d’une troisième génération de reproduction d’ici début juin dans les zones où le sol est humide. Dans ce cas, éclosions et formation de bandes larvaires auront lieu en juin et des essaims de troisième génération pourraient se former en juillet. Cela représenterait une menace extrêmement sérieuse pour le nord du Sahel, au Mali et au Niger, qui coïnciderait avec la saison des pluies estivales et la période des cultures.

La zone qui est potentiellement infestée est beaucoup plus vaste que celle indiquée par les résultats actuels de prospections car beaucoup de secteurs ne sont pas accessibles en raison de l’insécurité et de leur éloignement. L’analyse des images satellitaires en haute résolution suggère que les infestations en Algérie représentent seulement le 15 pour cent du total des infestations qui se trouvent entre Djanet et Illizi. Aucun criquet n’a été observé pendant les récentes prospections dans l’Al Hamada Al Hamra, dans le nord-ouest de la Libye, sauf sur un site dans l’extrême sud, où des ailés matures étaient présents. Cela peut indiquer que l’extension de la zone de résurgence dans le sud-ouest de la Libye reste au sud d’Al Hamada Al Hamra.

Jusqu’à présent au cours du mois, des équipes terrestres ont traité 3 360 ha en Algérie et 3 535 ha en Libye. La FAO fournit un appui technique à la Libye.

26 avril. Poursuite de la formation de bandes larvaires en Libye et en Algérie
Formation de bandes larvaires en Libye et en Algérie.

11 avril. Éclosions et début de formation de bandes larvaires en Libye et en Algérie

Les éclosions de deuxième génération ont commencé fin mars et début avril dans le sud-ouest de la Libye et le sud-est de l’Algérie, où une résurgence du Criquet pèlerin est en cours. On s’attend à ce que cela entraîne une augmentation significative des effectifs acridiens des deux côtés de la frontière commune et conduise à une situation potentiellement dangereuse durant laquelle des essaims pourraient se former et envahir le nord du Sahel de l’Afrique de l’Ouest au début de l’été.

Actuellement, les larves nouveau-nées forment de nombreux groupes et bandes larvaires denses dans les deux pays, à des densités supérieures à 5 000 larves/m². En Libye, certaines larves ont atteint le deuxième stade de développement alors qu'en Algérie elles sont encore du premier stade. Les infestations sont présentes dans les zones où les adultes ont pondu fin février et tout au long du mois de mars, principalement au nord-ouest de Ghat (Libye), s’étendant à l’ouest vers le Wadi Tarat et Illizi, en Algérie, et sur le versant méridional des montagnes du Tassili N’Ajjer, à l’ouest de Djanet. Des infestations ont été détectées dans de nouvelles zones, au nord de Ghat, sur le versant oriental du Djebel Idinin. Des groupes d’adultes sont encore présents et pondent dans certaines zones.

Les équipes terrestres suivent la situation dans les deux pays mais de vastes zones qui peuvent être infestées ne sont pas accessibles en raison de leur éloignement et de l’insécurité. Jusqu’à présent au cours du mois, les équipes de lutte ont traité 1 325 ha en Libye et 910 ha en Algérie. Des équipes supplémentaires sont en cours de déploiement cette semaine dans ces deux pays et la FAO fournit un appui à la Libye.

On s’attend à ce que les mues imaginales commencent à partir de la deuxième semaine de mai. Par la suite, de petits groupes et des essaims d’ailés immatures pourraient se former le long des deux côtés de la frontière. Tous les efforts sont donc requis pour prospecter le plus de zones possible et entreprendre les nécessaires opérations de lutte en avril pour réduire la menace de toute éventuelle migration vers le nord du Sahel, au Mali et au Niger, au début de l’été.

11 avril. Éclosions et début de formation de bandes larvaires en Libye et en Algérie
Augmentation attendue des effectifs acridiens en avril suite aux éclosions.

4 avril. Éclosions imminentes en Libye et en Algérie

Des opérations terrestres de prospection et de lutte sont en cours dans le sud-ouest de la Libye et le sud-est de l'Algérie, où des groupes d'ailés de Criquet pèlerin en cours de grégarisation furent en ponte tout au long du mois de mars. Bien qu'aucune éclosion n'ait encore été signalée, on s'attend à ce que cela ait lieu au cours des prochains jours avec l'augmentation des températures.

Dès que les éclosions commenceront, les effectifs acridiens vont presque certainement augmenter considérablement dans ces deux pays et on s'attend à la formation de nombreux groupes et petites bandes larvaires.

Bien que les équipes nationales terrestres aient traité plus de 3 600 ha en Libye et près de 1 500 ha en Algérie au mois de mars, il existe de nombreuses zones où des pontes peuvent avoir eu lieu mais qui ne sont pas accessible en raison de leur éloignement et de l'insécurité.

Tous les efforts sont donc requis pour prospecter le plus de zones possible et entreprendre les nécessaires opérations de lutte pour réduire la menace de toute éventuelle migration vers le nord du Sahel, au Mali et au Niger, au début de l'été.

Ailleurs, la situation relative au Criquet pèlerin reste calme. Une reproduction à petite échelle peut avoir lieu dans le sud-est de l'Iran et dans l'ouest du Pakistan si des pluies tombent en avril.

4 avril. Éclosions imminentes en Libye et en Algérie
Possible présence d’infestations en Libye et en Algérie dans une zone beaucoup plus vaste que signalée.

25 mars. Augmentation attendue des effectifs acridiens en Libye et en Algérie suite aux éclosions

La situation relative au Criquet pèlerin reste potentiellement menaçante le long des deux cotés de la frontière entre la Libye et l'Algérie. Les équipes nationales réalisent des prospections et des traitements contre les infestations d'ailés dans le sud-ouest de la Libye, près de Ghat, et dans le sud-est de l'Algérie, près de Djanet, mais la situation est bien moins connue dans les autres zones en raison de l'insécurité et de leur éloignement.

En Libye, des groupes d'adultes grégaires de densité moyenne à élevée étaient en accouplement et ponte dans plus d'une vingtaine de sites près de la frontière avec l'Algérie, au nord de Ghat, tout au long du mois. Les zones infestées varient de moins de 10 ha à environ 200 ha. Jusqu'à présent au cours du mois, les équipes terrestres ont traité près de 3 000 ha.

Dans les zones adjacentes du sud-est de l'Algérie, des groupes d'adultes transiens sont en accouplement et ponte dans moins d'une douzaine de sites, à environ 200 km au sud-ouest des infestations libyennes, sur le versant méridional des montagnes du Tassili N'Ajjer, à l'ouest de Djanet. Les densités d'ailés et la taille des zones infestées sont similaires à celles de la Libye. Les équipes terrestres ont traité près de 1 700 ha depuis le 6 mars.

Avec le début des éclosions au cours des prochaines semaines, on s'attend à ce que les effectifs acridiens augmentent de manière significative dans ces deux pays. De petites mais nombreuses bandes larvaires vont probablement se former en avril et les nouveaux ailés apparaître en mai.

Tous les efforts sont requis pour prospecter le plus possible de zones et entreprendre les opérations de lutte indispensables pour réduire la menace de toute migration potentielle vers le Mali et le Niger au début de l'été.

25 mars. Augmentation attendue des effectifs acridiens en Libye et en Algérie suite aux éclosions
Possible présence d’infestations en Libye et en Algérie dans une zone beaucoup plus vaste que signalée.

7 mars. Pontes dans le sud-est de l’Algérie

De nouvelles signalisations indiquent que des groupes d’adultes transiens et grégaires sont en ponte dans le sud-est de l’Algérie, à l’ouest de Djanet, près de Bordj El Haoues. Jusqu'à 6 ailés/m² ont été observés. Les conditions écologiques sont extrêmement favorables à la reproduction. Les équipes terrestres ont traité 175 ha à partir du 29 février au 5 mars. La situation est calme dans les autres zones du pays.

De la même manière que dans le sud-ouest de la Libye, les éclosions auront lieu vers la fin du mois de mars, se poursuivront début avril et seront suivies par la formation de bandes larvaires.

La situation actuelle est potentiellement menaçante. Avec les éclosions, il existe un risque élevé que les effectifs acridiens augmentent considérablement près de Ghat et probablement dans les zones adjacentes du sud-est de l’Algérie et de l’ouest de la Libye, où des pluies sont tombées à la mi-février et où la situation n’est pas bien connue. Les opérations de terrain sont entravées par l’insécurité des deux côtés de la frontière.

En conséquence, tous les efforts sont nécessaires pour réaliser des prospections dans les zones de pluie et d’écoulements récents et, si besoin, entreprendre des opérations de lutte.

7 mars. Pontes dans le sud-est de l’Algérie
Possible présence d’infestations en Libye et en Algérie dans une zone beaucoup plus vaste que signalée.

1 mars. Possibilité d’augmentation substantielle des effectifs acridiens dans la zone de résurgence du sud-ouest de la Libye

Au cours de la dernière semaine de février, un nombre croissant d’ailés ont été observés en accouplement et prêts à pondre dans les zones de pluie récente au sein de l’actuelle zone de résurgence dans le sud-ouest de la Libye. La plupart des ailés étaient grégaires et avaient formé des groupes de densité moyenne à élevée. Bien que les équipes terrestres aient traité 835 ha du 20 au 29 février, il est probable qu’une deuxième génération de reproduction ait lieu avec des éclosions au cours de la deuxième quinzaine de mars et début avril, suivie de la formation de bandes larvaires.

La situation actuelle est potentiellement menaçante. Suite aux éclosions, il existe un risque élevé que les effectifs acridiens augmentent considérablement près de Ghat et probablement dans les zones adjacentes du sud-est de l’Algérie et de l’ouest de la Libye, où des pluies sont tombées ce dernier mois et où la situation n’est pas bien connue. Les opérations de terrain sont entravées par l’insécurité des deux côtés de la frontière.

En conséquence, tous les efforts sont nécessaires pour réaliser des prospections dans les zones de pluie et d’écoulements récents et, si besoin, entreprendre des opérations de lutte.

1 mars. Possibilité d’augmentation substantielle des effectifs acridiens dans la zone de résurgence du sud-ouest de la Libye
Possible présence d’infestations en Libye et en Algérie dans une zone beaucoup plus vaste que signalée.

20 février. De bonnes pluies en Libye, dans la zone de résurgence

La petite résurgence présente dans le sud-ouest de la Libye continue à se développer près de Ghat et de la frontière avec l’Algérie. Les équipes nationales réalisent des opérations de prospection et de lutte en Libye et en Algérie. Jusqu’à présent en février, les équipes terrestres ont traité 1 530 ha en Libye et 190 ha en Algérie. Bien que la plupart des infestations soient confinées à une zone relativement petite au nord-ouest de Ghat, de nouvelles infestations ont été trouvées à l’est de Tarat, à la frontière algéro-libyenne, à environ 40 km au nord des précédentes infestations. Des adultes transiens (700 adultes/ha) ont été observés en accouplement et des ailés immatures grégaires (2 000 ailés/ha) signalés au cours des derniers jours. Des infestations moyennes à denses de larves des stades trois à cinq étaient également présentes.

De bonnes pluies sont tombées les 18 et 19 février sur les zones infestées, s’étendant de Tamanrasset, en Algérie, vers Mizda, en Libye. Ces pluies permettront aux conditions écologiques de rester favorables à la reproduction, ce qui entraînera une augmentation supplémentaire des effectifs acridiens au cours des prochains mois. On s’attend à ce que les éclosions commencent sous peu, ce qui pourrait conduire à la formation de petits groupes et bandes larvaires. En cas de nouvelles pluies au printemps et avec l’augmentation des températures, la situation pourrait se détériorer davantage.

Il existe un grand risque que ces infestations acridiennes soient présentes sur une zone beaucoup plus vaste que celle signalée. Tous les efforts sont nécessaires pour réaliser des prospections dans les zones de pluie et d’écoulements récentes et, si besoin, entreprendre des opérations de lutte.

20 février. De bonnes pluies en Libye, dans la zone de résurgence
Possible présence d’infestations en Libye et en Algérie dans une zone beaucoup plus vaste que signalée.

9 février. Résurgence acridienne dans le sud-ouest de la Libye

Une petite résurgence du Criquet pèlerin s’est développée dans le sud-ouest de la Libye, près de Ghat et de la frontière avec l’Algérie. Début janvier, des larves ont commencé à se concentrer et à former de petites taches dans quelques oueds, avec des densités atteignant jusqu’à 400 larves par buisson. Vers la fin du mois, les effectifs acridiens avaient augmenté de même que le nombre de sites infestés. La plupart des larves avaient effectué leur mue imaginale et les jeunes ailés immatures formaient des groupes. Un petit essaim de densité moyenne et en cours de maturation a été signalé en vol près de la frontière avec l’Algérie les 4 et 6 février. Certains ailés sont déjà matures et ont été observés en accouplement le 6 février à des densités atteignant 500 ailés/100 m.

Au moins deux équipes de prospection et de lutte, équipées de pulvérisateurs montés sur véhicule, sont présentes dans la zone pour suivre la situation et réaliser des traitements contre ces infestations. Il a été estimé que 3 000 ha environ sont infestés et, jusqu’à présent, les équipes ont traité 1 030 ha au cours de la première semaine de février.

On s’attend à ce que les effectifs acridiens augmentent encore avec le début des éclosions vers la fin du mois et que les larves forment de petits groupes et bandes. Il existe un risque que des groupes d’ailés et de petits essaims puissent se déplacer en direction du Nord au cours des périodes de vents chauds de secteur sud et atteignent Ghadamès et Al Hamada Al Hamra. Les actuelles infestations pourraient s’étendre de l’autre côté de la frontière, vers l’est de l’Algérie.

MISE A JOUR. Dans le sud-est de l’Algérie, des ailés immatures solitaires en nombre croissant ont été observés près d'Illizi à partir du 7 février. Des ailés ont également été vus à la frontière avec la Libye. Les modèles de déplacement suggèrent que ces ailés viennent des actuelles infestations situées près de Ghat, en Libye. Jusqu'à présent, 190 ha ont été traités par les équipes terrestres algériennes. Des équipes supplémentaires seront déployées dans cette zone.

Tous les efforts sont nécessaires pour suivre attentivement la situation et entreprendre les opérations de lutte indispensables pour éviter que la situation ne se détériore davantage ou ne s’étende.

9 février. Résurgence acridienne dans le sud-ouest de la Libye
Déplacement probable d'ailés du nord-ouest de Ghat, en Libye, vers Illizi, en Algérie, les 9 et 10 février.

8 février. Résurgence acridienne dans le sud-ouest de la Libye

Une petite résurgence du Criquet pèlerin s’est développée dans le sud-ouest de la Libye, près de Ghat et de la frontière avec l’Algérie. Début janvier, des larves ont commencé à se concentrer et à former de petites taches dans quelques oueds, avec des densités atteignant jusqu’à 400 larves par buisson. Vers la fin du mois, les effectifs acridiens avaient augmenté de même que le nombre de sites infestés. La plupart des larves avaient effectué leur mue imaginale et les jeunes ailés immatures formaient des groupes. Un petit essaim de densité moyenne et en cours de maturation a été signalé en vol près de la frontière avec l’Algérie les 4 et 6 février. Certains ailés sont déjà matures et ont été observés en accouplement le 6 février à des densités atteignant 500 ailés/100 m.

Au moins deux équipes de prospection et de lutte, équipées de pulvérisateurs montés sur véhicule, sont présentes dans la zone pour suivre la situation et réaliser des traitements contre ces infestations. Il a été estimé que 3 000 ha environ sont infestés et, jusqu’à présent, les équipes ont traité 1 030 ha au cours de la première semaine de février.

On s’attend à ce que les effectifs acridiens augmentent encore avec le début des éclosions vers la fin du mois et que les larves forment de petits groupes et bandes. Il existe un risque que des groupes d’ailés et de petits essaims puissent se déplacer en direction du Nord au cours des périodes de vents chauds de secteur sud et atteignent Ghadamès et Al Hamada Al Hamra. Les actuelles infestations pourraient s’étendre de l’autre côté de la frontière, vers l’est de l’Algérie.

Tous les efforts sont nécessaires pour suivre attentivement la situation et entreprendre les opérations de lutte indispensables pour éviter que la situation ne se détériore davantage ou ne s’étende.

8 février. Résurgence acridienne dans le sud-ouest de la Libye
Formation de quelques petites bandes larvaires et petits essaims dans le sud-ouest de la Libye, près de l’Algérie.

2 février. La situation reste calme mais un suivi attentif est requis en Libye, en Algérie et au Niger

En janvier, une reproduction à petite échelle a eu lieu dans le sud-ouest de la Libye et dans les zones adjacentes du sud-est de l'Algérie. En Libye, les larves étaient en train de devenir grégaires et de former de petites taches dans trois sites au nord-ouest du Ghat. En Algérie, les densités de larves et d'ailés étaient en cours d’augmentation à l'ouest de Djanet. Les équipes terrestres ont traité 85 ha en Algérie tandis qu'en Libye tout était mis en œuvre pour organiser des opérations de prospection et lutte. Au Niger, une reproduction à petite échelle a eu lieu dans l'est des montagnes de l’Aïr et sur le versant occidental du désert Ténéré, où des larves et des ailés en faibles effectifs sont actuellement présents. Un suivi attentif est requis dans ces trois pays, surtout si davantage de pluie tombe ce qui permettrait la poursuite de la reproduction, concentration et regroupement.

Dans la zone de reproduction hivernale le long des deux côtés de la mer Rouge et du golfe d'Aden, les effectifs acridiens continuent à être exceptionnellement faibles en raison des pluies faibles et de la végétation sèche. Seuls quelques ailés ont été signalés dans le delta du Tokar et dans les plaines méridionales, au Soudan, et près de Qunfidah, en Arabie saoudite. Il est peu probable que la reproduction se poursuive à moins que davantage de pluie ne tombe.

Dans les zones de reproduction printanière du Sud-Ouest de l'Asie, seuls quelques ailés ont été signalés sur la côte dans l’ouest du Pakistan, près d'Uthal. La végétation commence à devenir verte dans quelques sites sur la côte dans le sud-est de l'Iran. Davantage de pluie est nécessaire afin que les conditions de reproduction deviennent favorables.

Aucun développement significatif n’est probable en février.

2 février. La situation reste calme mais un suivi attentif est requis en Libye, en Algérie et au Niger
Des ailés en faibles effectifs sont présents dans quelques pays.

3 janvier. Reproduction du Criquet pèlerin sur la côte de la mer Rouge limitée par des pluies faibles

La situation relative au Criquet pèlerin continue à être calme. Très peu de pluie est tombée en décembre dans les zones de reproduction hivernale le long des deux rives de la mer Rouge. En conséquence, seuls des ailés en faibles effectifs étaient présents sur la côte au sud du delta du Tokar, au Soudan, près de Shelshela, en Érythrée, près de Qunfidah, en Arabie saoudite, et près de Suq Abs, au Yémen. Une reproduction à petite échelle aura lieu en janvier si davantage de pluie tombe dans les zones côtières et les effectifs acridiens augmenteront un peu mais resteront en-deçà de niveaux menaçants. Une reproduction à petite échelle aura lieu également dans les zones situées le long de la côte orientale d’Oman, entre Salalah et Sur, qui ont reçu des pluies en octobre et novembre. Il est peu probable qu’une reproduction ait lieu le long d’un côté ou de l’autre du Golfe d’Aden à moins que davantage de pluie ne tombe sur la côte du sud du Yémen ou dans le nord-ouest de la Somalie.

Dans la Région occidentale, les conditions écologiques sont restées sèches à l’exception de quelques taches isolées de végétation verte dans le nord-ouest de la Mauritanie, le nord du Mali et le sud-est des montagnes du Hoggar, dans le sud de l’Algérie. Malgré la diminution des effectifs acridiens dans le nord-ouest de la Mauritanie le mois dernier, quelques ailés isolés vont probablement persister dans cette zone en janvier. Au Niger, de bonnes pluies sont tombées dans les montagnes de l’Aïr où une reproduction à petite échelle était en cours et va probablement se poursuivre en janvier mais on s’attend à ce que les effectifs acridiens restent en-deçà de niveaux menaçants.

En Asie du Sud-Ouest, quelques ailés isolés ont été récemment observés sur la côte du Pakistan occidental, près de Pasni. Une reproduction à petite échelle va probablement commencer si davantage de pluie tombe dans les zones côtières, entre le détroit d’Hormuz, en Iran, et Karachi, au Pakistan.

On ne s’attend à aucun développement significatif en janvier dans la zone de rémission.

3 janvier. Reproduction du Criquet pèlerin sur la côte de la mer Rouge limitée par des pluies faibles
Des ailés en faibles effectifs sont présents dans quelques pays.