FAO :: Locust Watch :: Archives :: Briefs :: 2010-2019 :: 2014
2014 Briefs Criquet pèlerin

3 décembre. Poursuite des traitements intensifs contre les résurgences au Soudan et en Érythrée

Des opérations de lutte aérienne et terrestre se poursuivent au Soudan contre des essaims qui se sont formés en novembre dans les zones de reproduction estivale du centre nord et se sont déplacés vers les zones de reproduction hivernale, le long de la côte de la mer Rouge. Des essaims ont commencé à arriver sur la côte fin novembre et ont immédiatement pondu sur une bande de 250 km de long au niveau des plaines côtières, où de bonnes pluies étaient récemment tombées. Près de 83 000 ha ont été traités en novembre. Les effectifs acridiens augmenteront davantage avec le début des éclosions dans les prochains jours, et des bandes larvaires se formeront en décembre.

En Érythrée, les équipes terrestres ont traité en novembre près de 7 000 ha sur la côte centrale, essentiellement dans la plaine d’Akbanazouf et dans les zones cultivées proches de Sheib et de Shelshela, où des bandes larvaires se sont formées. On s’attend à ce que de nouveaux essaims se constituent sous peu. L’actuelle résurgence s’est étendue vers la côte septentrionale, où des bandes larvaires et des groupes d’ailés en accouplement ont été signalés près de la frontière avec le Soudan. Il existe un risque que ces infestations s’étendent plus au sud, le long de la côte vers la péninsule de Ghelaelo.

Jusqu’à présent, seuls des ailés épars et une reproduction localisée ont été détectés dans le sud-est de l’Égypte mais il subsiste un risque que quelques essaims puissent apparaître et pondre en décembre.

Ailleurs, des ailés épars sont présents dans les zones de reproduction hivernale le long de la côte de la mer Rouge, en Arabie saoudite et au Yémen, ainsi que sur la côte du golfe d’Aden, dans le sud du Yémen. Une reproduction à petite échelle dans les zones de pluie récente entraînera une augmentation des effectifs acridiens en décembre.

La situation reste calme dans les autres pays.

3 décembre. Poursuite des traitements intensifs contre les résurgences au Soudan et en Érythrée
Situation actuelle.

13 novembre. Menace du Criquet pèlerin sur la côte de la mer Rouge, au Soudan et en Égypte

Une situation potentiellement dangereuse se développe dans le nord du Soudan, où des bandes larvaires et des groupes d’ailés ont commencé à se former en octobre. La situation est similaire à celle de 2012, lorsque des essaims avaient envahi le nord de l’Égypte et la vallée du Nil, au Soudan, au printemps 2013. Bien que des opérations de lutte aérienne et terrestre soient en cours au Soudan et se soient intensifiées au cours des dernières semaines, les récentes signalisations indiquent que la situation continue à se détériorer. La plupart des bandes larvaires ont à présent effectué leur mue imaginale et un nombre croissant de groupes d’ailés se forment au nord de Khartoum, dans le désert de Baiyuda, et dans l’est du Soudan, le long du fleuve Atbara et sur le versant occidental des collines de la mer Rouge, de Kassala à Haiya.

D’ici la fin du mois de novembre, on s’attend à ce que des groupes d’ailés et au moins plusieurs petits essaims immatures apparaissent dans les zones de reproduction hivernale sur la côte centrale de la mer Rouge, au Soudan, incluant le delta du Tokar et dans les zones sub-côtières du nord-est du Soudan, y compris dans les oueds Oko/Diib. Il existe un grand risque que des groupes d’ailés et plusieurs petits essaims atteignent également les zones côtières et sub-côtières adjacentes du sud-est de l’Égypte, entre Halaib et Bérénice, ainsi que l’intérieur, vers la zone d’Allaqi. Il se peut aussi que des groupes d’ailés apparaissent près du lac Nasser avant de poursuivre à l’Est, vers la côte. Pour l’instant, seuls des ailés transiens épars ont été trouvés près de Allaqi.

De bonnes pluies sont tombées mi-octobre dans toutes ces zones susmentionnées et, en conséquence, les conditions de reproduction s’améliorent. Jusqu’à présent, une reproduction est en cours dans les oueds Oko/Diib, où des larves et des ailés solitaires sont présents. Des pontes ont eu lieu sur la côte centrale, près de Suakin, et des ailés épars sont probablement présents dans le delta du Tokar. Dès leur arrivée les ailés vont rapidement effectuer leur maturation et pondre dans les zones de pluies récentes. Si les précipitations continuent, les effectifs acridiens augmenteront encore et des groupes et bandes larvaires se formeront probablement à partir de décembre.

En Érythrée, des opérations de lutte terrestre sont en cours contre des larves grégaires dans une zone sur la côte centrale de la mer Rouge, où une résurgence se développe suite aux récentes bonnes pluies.

Tous les efforts sont requis pour réaliser des prospections terrestres régulières dans toutes ces zones et entreprendre, si nécessaire, des opérations de lutte pour réduire l’intensité de la reproduction hivernale et la menace afférente aux cultures ainsi que la migration vers les autres pays de la Région.

13 novembre. Menace du Criquet pèlerin sur la côte de la mer Rouge, au Soudan et en Égypte
Situation actuelle.

4 novembre. Développement d’une résurgence acridienne au Soudan et intensification des efforts de lutte

Une résurgence s’est développée en octobre au Soudan, dans la partie septentrionale de l’intérieur jusqu’au nord de Khartoum et s’étendant à l’est, vers les collines de la mer Rouge. Des opérations intensives de lutte aérienne et terrestre ont été organisées contre des bandes larvaires et des groupes d’ailés et les efforts se sont intensifiés la semaine dernière.

C’est la période de l’année pendant laquelle les infestations estivales au Soudan se déplacent vers les zones de reproduction hivernale le long de la côte de la mer Rouge et vers les zones sub-côtières adjacentes. Jusqu’à présent, certains ailés se sont déjà déplacés vers la côte où ils ont pondu. Des ailés se sont également déplacés vers les zones sub-côtières du nord-est, où les éclosions ont déjà commencé. De plus, quelques groupes d’ailés sont apparus dans le sud de l’Égypte et des opérations de lutte limitées ont été réalisées le long du lac Nasser.

Il existe un risque immédiat que davantage de bandes larvaires, de petits groupes d’ailés et d’essaims se forment dans l’intérieur du nord du Soudan en novembre. Des groupes d’ailés et des essaims vont probablement se déplacer à partir de là en direction de la côte de la mer Rouge, entre Bérénice, l’Égypte et le delta du Tokar au Soudan, ainsi que vers les oueds Oko/Diib, dans le nord-est du Soudan. Ces deux pays doivent donc se préparer à intensifier les efforts de prospection et de lutte.

Une reproduction a commencé sur la côte de la mer Rouge, en Érythrée, où une lutte limitée a été réalisée contre des larves des premiers stades. Sur le versant oriental de la mer Rouge, des ailés en faibles effectifs sont présents sur la côte de l’Arabie saoudite et du Yémen. Une reproduction à petite échelle est en cours dans le sud du Yémen, près d’Aden.

La reproduction entraînera, en novembre, une augmentation des effectifs acridiens des deux côtés de la mer Rouge en Arabie saoudite, en Égypte, en Érythrée, au Soudan et au Yémen. Une stricte vigilance est requise.

Ailleurs, les équipes terrestres ont traité quelques bandes larvaires et de petits essaims qui persistaient dans le nord-est de l’Éthiopie.

Dans la Région occidentale, la situation reste calme mais les effectifs acridiens peuvent être en cours d’augmentation dans l’ouest de la Mauritanie. Si des pluies tombent, on s’attend à une poursuite de la reproduction.

En Asie du sud-ouest, quelques criquets sont restés dans les zones de reproduction estivale situées le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise. On ne s’attend à aucun développement significatif.

4 novembre. Développement d’une résurgence acridienne au Soudan et intensification des efforts de lutte
Situation actuelle.

2 octobre. Risque potentiel de détérioration de la situation dans le nord du Sahel

Jusqu’à présent, seuls des larves et des ailés en faibles effectifs ont été observés pendant les prospections régulières réalisées dans les zones de reproduction estivale du nord du Sahel, de la Mauritanie à l’Érythrée. Toutefois, les conditions écologiques restent très favorables à la reproduction et il pourrait y avoir plus de criquets présents qu’observés par les équipes de prospection. Cela devrait devenir manifeste dès que la végétation se dessèchera et que les ailés se concentreront pour former des groupes.

Par conséquent, il existe un risque que des groupes se forment dans l’ouest de la Mauritanie, dans le nord du Mali et du Niger, le nord-est du Tchad, dans centre et l’est du Soudan ainsi que dans l’ouest de l’Érythrée. Cela pourrait entraîner une nouvelle détérioration de la situation. Les premiers signes de cette détérioration sont apparus dans l’est du Soudan, où un nombre croissant de groupes d’ailés et au moins un essaim se sont formés fin septembre. Des opérations de lutte aérienne et terrestre sont actuellement en cours.

Une vigilance stricte est donc requise dans tous ces pays en octobre.

Dans les zones de reproduction hivernale, de bonnes pluies sont tombées le long du versant oriental de la mer Rouge, où une reproduction à petite échelle entraînera une augmentation des effectifs acridiens en Arabie saoudite et au Yémen. La situation continue à être peu claire au Yémen en raison de l’insécurité. Des groupes d’ailés et des essaims qui se forment au Soudan vont probablement se déplacer vers la côte de la mer Rouge, au Soudan et dans le sud-est de l’Égypte.

Ailleurs, des opérations de lutte terrestre sont en cours contre des groupes d’ailés dans le nord-est de l’Éthiopie, où on s’attend à ce que quelques petits essaims se forment et puissent se déplacer vers la partie orientale du pays et les zones adjacentes du nord de la Somalie.

2 octobre. Risque potentiel de détérioration de la situation dans le nord du Sahel
Situation actuelle.

2 septembre. Des pluies exceptionnellement bonnes peuvent donner naissance à des infestations acridiennes d’envergure dans le Sahel

La situation relative au Criquet pèlerin est actuellement calme. Jusqu’à présent, seuls des ailés isolés ont été détectés dans les zones de reproduction estivale de la Mauritanie, du Niger, du Soudan et du Tchad.

Suite aux pluies exceptionnellement bonnes tombées en août dans le Sahel, bien plus au Nord que la normale, les conditions potentielles existent pour qu’une reproduction ait lieu sur une vaste étendue, ce qui pourrait entraîner une augmentation importante des effectifs acridiens. Cela peut passer inaperçu jusqu’à la fin de la saison des pluies et le début du dessèchement de la végétation, généralement en octobre. Les criquets pourraient alors se concentrer et former de nombreux groupes dans plusieurs zones, ce qui pourrait résulter en des résurgences de la Mauritanie au Soudan.

Ces pays devraient donc rester extrêmement vigilants et réaliser des prospections régulières dans toutes les zones au cours des prochains mois.

Ailleurs, la reproduction va probablement se poursuivre dans le nord-est de l’Éthiopie, où des bandes larvaires se sont formées en août et furent traitées. Au Yémen, la situation reste peu claire en l’absence de prospections pour confirmer la présence d’ailés sur la côte de la mer Rouge et d’essaims dans les hautes terres du sud. En Asie du Sud-Ouest, on s’attend à un retrait précoce de la mousson qui entraînera une fin précoce de la reproduction estivale le long de la frontière indo-pakistanaise.

2 septembre. Des pluies exceptionnellement bonnes peuvent donner naissance à des infestations acridiennes d’envergure dans le Sahel
Situation actuelle.

1 août. Reproduction estivale à petite échelle attendue en août

La situation relative au Criquet pèlerin est actuellement calme. De bonnes pluies sont tombées dans les aires de reproduction estivale du Sahel, en Afrique de l’ouest et au Soudan, et les pluies de mousson ont commencé le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise.

Dans la Région centrale, les infestations acridiennes ont diminué dans les aires de reproduction printanière de l’intérieur de l’Arabie saoudite suite aux opérations de lutte et au dessèchement des conditions. Quelques petits groupes d’ailés et essaims se sont déplacés au sud-ouest vers les montagnes de l’Asir en juillet et certains ont poursuivi jusqu’au Yémen, où ils vont probablement effectuer leur maturation et pondre dans l’intérieur. Quelques petits essaims pourraient atteindre le nord du Soudan, où des ailés épars sont déjà présents. Des reliquats d’essaims ont été signalés dans les hautes terres septentrionales de l’Éthiopie en juillet.

En Asie du Sud-Ouest, des ailés épars ont fait leur apparition dans les aires de reproduction estivale du Pakistan, le long de la frontière avec l’Inde.

En août, une reproduction à petite échelle aura lieu dans les zones de pluie récente du nord du Sahel, de la Mauritanie à l’ouest de l’Érythrée, le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise et peut-être dans l’intérieur du Yémen, entraînant une faible augmentation des effectifs acridiens.

1 août. Reproduction estivale à petite échelle attendue en août
Situation actuelle.

3 juillet. Essaims au Yémen et en Érythrée

Au cours des derniers jours, il y a eu de nouvelles signalisations de quelques essaims arrivés dans les hautes terres du Yémen et de l’Érythrée.

Au Yémen, des essaims immatures et des groupes d’ailés ont été signalés dans et près de Sana’a ainsi que dans les districts voisins. Jusqu’à présent, il était impossible de réaliser des prospections pour confirmer ces signalisations. Les essaims se sont probablement échappés des zones de reproduction printanière du centre de l’Arabie saoudite, où des opérations de lutte aérienne et terrestre sont en cours.

Il existe un risque modéré que quelques autres petits essaims se déplacent de l’Arabie saoudite vers les zones de reproduction estivale situées à l’intérieur du Yémen et du Soudan en juillet. Récemment, il y a eu des signalisations d’essaims ou de groupes d’ailés dans les montagnes de l’Asir, près de Taif, en Arabie saoudite.

Quelques petits essaims venant de l’est de l’Éthiopie se sont déplacés en juin vers la région septentrionale du Tigray. Au moins un essaim a traversé la frontière vers les hautes terres de l’Érythrée, au sud d’Asmara, à la fin du mois et va probablement continuer vers les zones de reproduction estivale dans les plaines occidentales de l’Érythrée et les zones adjacentes de l’est du Soudan. Il existe un risque modéré que quelques autres petits essaims arrivent du nord de l’Éthiopie, où des opérations de lutte sont en cours.

Dans le nord du Soudan, des ailés épars et quelques petits groupes d'ailés sont présents dans les zones cultivées, le long de la vallée du Nil.

Ailleurs, la situation reste calme. Jusqu’à présent, très peu de pluie est tombée dans les zones de reproduction estivale du nord du Sahel, en Afrique de l’ouest et au Soudan, et le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise. Néanmoins, dès que les pluies tomberont dans ces zones, une reproduction à petite échelle entraînera une faible augmentation des effectifs acridiens qui resteront cependant en-deçà de niveaux menaçants en juillet.

3 juillet. Essaims au Yémen et en Érythrée
Situation actuelle.

24 juin. Essaims au Yémen

La situation relative au Criquet pèlerin s’améliore dans la Corne de l’Afrique, en Oman et en Iran mais des essaims ont été récemment observés au Yémen.

En Éthiopie, quelques essaims immatures et matures se sont déplacés de la région de l’Afar, dans le nord-est, vers la région septentrionale du Tigray, où ils se sont dispersés entre Mékélé et Aksum, à environ 60 km au sud de la frontière avec l’Érythrée. Des opérations de lutte aérienne ont été réalisées sur deux sites. De nouvelles signalisations suggèrent qu’au moins un essaim se déplace à l’ouest, en direction de Gedaref et de Kassala, au Soudan. La situation est redevenue calme dans l’est de l’Éthiopie, où quelques essaims immatures se sont déplacés de part et d’autre de la frontière avec le nord de la Somalie au cours de la première semaine de juin. Depuis, aucun criquet n’a été signalé.

Dans le nord de la Somalie, plusieurs essaims immatures ont été observés au cours de la première semaine de juin en déplacement sur le plateau, entre Boroma et Burao, ainsi que dans le nord-est, près d’Iskushuban.

En Oman, la situation s’est améliorée dans le nord, grâce aux opérations de lutte et au dessèchement des conditions. Un cyclone s’est dissipé dans la mer d’Arabie avant d’atteindre la côte et aucune pluie n’est tombée. Des ailés immatures sont arrivés dans le sud au cours de la deuxième décade de juin.

Au Yémen, au moins un essaim immature est arrivé dans le nord, près de Sada’a, le 13 juin. Des signalisations de groupes et essaims immatures ont suivi au cours de la dernière semaine dans les zones de reproduction estivale de l’intérieur, près de Marib, Hadramaut et Shabwa. Un essaim a également été observé dans les hautes terres, au sud de Sana’a, près de Ibb. On s’attend à ce que ces essaims restent dans l’intérieur et se concentrent dans les quelques zones pouvant rester vertes.

En Iran, des larves et des ailés ont formé des groupes suite à la reproduction printanière dans les zones côtières et de l’intérieur du sud-est. Des équipes terrestres ont traité 18 000 ha au cours de la première quinzaine de juin.

Ailleurs, la situation reste calme. Les pluies saisonnières ne sont pas encore arrivées dans les zones de reproduction estivale du nord du Sahel, en Afrique de l’ouest et au Soudan, et le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise.

24 juin. Essaims au Yémen
Situation actuelle.

3 juin. Infestations du Criquet pèlerin en Arabie et dans la Corne de l’Afrique

D’importantes infestations acridiennes sont actuellement présentes dans la péninsule Arabique et la Corne de l’Afrique.

En Arabie saoudite, des opérations de lutte terrestre et aérienne se poursuivent contre des bandes larvaires et des groupes d’ailés qui se sont formés dans l’intérieur, suite à la reproduction printanière.

En Oman, une reproduction localisée se termine dans la partie septentrionale de l’intérieur, où des groupes et des bandes larvaires ainsi que des groupes d’ailés se sont formés près de la frontière avec les Émirats arabes unis. Des infestations sont apparues dans les fermes le long de la frontière. Des opérations de lutte terrestre ont été réalisées dans ces deux pays.

Plusieurs essaims immatures et matures ont été signalés le mois dernier dans l’est de l’Éthiopie et les zones adjacentes du plateau, dans le nord de la Somalie. Certains essaims ont atteint les hautes terres centrales, au nord d’Addis-Abeba, tandis que d’autres se sont déplacés à l’est, le long du plateau Somali, vers le nord-est de la Somalie. Des opérations de lutte aérienne et terrestre sont en cours en Éthiopie. Néanmoins, une reproduction aura probablement lieu en juin dans l’est de l’Éthiopie et peut-être dans le nord de la Somalie, où on s’attend à ce qu’éclosions et formation de bandes larvaires se produisent sous peu.

Dans le nord du Soudan, une reproduction localisée est en cours dans les zones de cultures irriguées, le long de la vallée du Nil. De bonnes pluies sont tombées dans la Région orientale, ce qui pourrait donner lieu à une reproduction estivale précoce. Il existe un risque modéré que quelques petits essaims arrivent en juin à partir de l’intérieur de l’Arabie saoudite et peut-être à partir du nord de l’Éthiopie.

En Asie du Sud-Ouest, des pluies de pré-mousson sont tombées en avril et à nouveau en mai le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise, ce qui pourrait permettre une reproduction plus précoce que la normale. Il existe un risque faible que quelques petits essaims puissent arriver à partir d’Oman et peut-être du nord-est de la Somalie dans les prochaines semaines.

En Afrique de l’ouest, des pluies précoces sont tombées dans les zones de reproduction estivale dans le nord du Sahel de la Mauritanie, du Mali et du Niger. Une reproduction à petite échelle entraînera une faible augmentation des effectifs acridiens dans ces zones pendant l’été.

3 juin. Infestations du Criquet pèlerin en Arabie et dans la Corne de l’Afrique
Situation actuelle.

15 mai. Arrivée d’essaims à Addis-Abeba, en Éthiopie

Le 14 mai, un essaim immature est arrivé sur Addis-Abeba, en Éthiopie. Cet essaim était issu d’une précédente reproduction de cette année, sur la côte nord-ouest de la Somalie, où de nombreux petits essaims ont commencé à se former début mars. Avec le dessèchement de la végétation, ces essaims se sont déplacés sur l’escarpement, ont traversé le plateau Somali près d’Hargeisa puis ont continué vers la zone de Jijiga, dans l’est de l’Éthiopie. Des opérations de lutte terrestre et aérienne ont immédiatement démarré en Éthiopie mais l’arrivée d’essaims s’est poursuivie en avril. Ces essaims sont très mobiles et ils se sont déplacés vers Dire Dawa, la vallée de l’Awash et, fin avril, il y a eu une signalisation non confirmée en provenance de la bordure des hautes terres, de Nazareth, au sud-est d’Addis-Abeba.

On s’attend à ce qu’une reproduction ait lieu dans les zones de pluies récentes, essentiellement dans la région orientale, près de Dire Dawa et de Jijiga, et des éclosions et la formation de bandes larvaires sont possibles en mai. Il existe un risque que quelques essaims supplémentaires puissent apparaître dans les hautes terres.

15 mai. Arrivée d’essaims à Addis-Abeba, en Éthiopie
Situation actuelle.

5 mai. Possible augmentation des effectifs acridiens en Arabie saoudite, Éthiopie et Oman

La situation relative au Criquet pèlerin continue de s’améliorer le long des deux rives de la mer Rouge, en Arabie saoudite, en Érythrée, au Soudan et au Yémen, suite aux opérations de lutte et au dessèchement des conditions.

En avril, des groupes d’ailés se sont déplacés dans l’intérieur de l’Arabie saoudite, où on s’attend à ce qu’une reproduction ait lieu en mai. Plusieurs essaims se sont déplacés du nord-ouest de la Somalie vers l’est de l’Éthiopie où, malgré les opérations de lutte aérienne et terrestre, une reproduction aura probablement lieu et où des bandes larvaires pourraient se former ce mois-ci. Une reproduction à plus petite échelle est en cours dans le nord d’Oman et le sud-est de l’Iran, entraînant la formation de petits groupes larvaires. Des pluies de pré-mousson sont tombées le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise, où des ailés pourraient apparaître et une reproduction précoce avoir lieu en mai.

Des conditions exceptionnellement sèches ont dominé dans les zones de reproduction printanière d’Afrique du nord-ouest. En conséquence, on ne s’y attend à aucun développement significatif.

Jusqu’à présent en mai, il y a eu de nouvelles signalisations d’éclosions dans le nord-est d’Oman, près d’Ibri, où les larves forment de petits groupes. Les infestations larvaires perdurent dans quelques sites du nord-ouest de la côte, en Somalie. Les opérations de lutte se poursuivent dans l’est de l’Éthiopie contre des essaims.

5 mai. Possible augmentation des effectifs acridiens en Arabie saoudite, Éthiopie et Oman
Situation actuelle.

15 avril. Déplacement d’essaims vers l’est de l’Éthiopie

Au moins dix essaims immatures et matures sont arrivés les 5 et 10 avril dans l’est de l’Éthiopie en provenance des zones adjacentes du nord-ouest de la Somalie. Dans un premier temps, ces essaims ont été observés dans le district d’Awbere, au nord de Jijiga, puis dans huit districts de la région Somali. Ces essaims très mobiles avaient une taille variant de un à 20 km². Certains adultes ont effectué leur maturation et étaient sur le point de pondre. Six essaims ont été traités lors d’opérations de lutte aérienne et terrestre.

Dans les zones adjacentes du nord-ouest de la Somalie, les signalisations d’essaims ont diminué par rapport à la dernière semaine de mars. Le 10 avril, un essaim immature a survolé Boroma et, deux jours plus tard, un essaim a été observé à la périphérie de la ville.

Les opérations de prospection et de lutte se poursuivent dans l’est de l’Éthiopie et on s’attend à ce que de nouvelles prospections commencent sous peu dans le nord-ouest de la Somalie pour confirmer les plus récents développements.

Les ailés effectueront leur maturation et pondront au cours des prochaines semaines dans les zones de pluies récentes de l’est de l’Éthiopie. Les éclosions, qui devraient intervenir deux semaines plus tard, résulteront probablement en la formation de bandes larvaires.

15 avril. Déplacement d’essaims vers l’est de l’Éthiopie
Situation actuelle.

31 mars. Poursuite des vols d’essaims sur le nord-ouest de la Somalie

Les 27 et 28 mars, plusieurs essaims immatures ont été signalés sur le plateau, dans le nord-ouest de la Somalie, près de Boroma et d’Hargeisa. Un essaim a survolé Hargeisa le 28 mars. Ces essaims ont poursuivi leur déplacement vers le sud-ouest et franchi la frontière dans l’est de l’Éthiopie, où ils ont été signalés près de Jijiga.

Les essaims se sont formés dans les plaines côtières nord-occidentales de la Somalie à partir d’une résurgence qui a eu lieu au cours des derniers mois, suite aux bonnes pluies, à la présence de végétation verte et une reproduction dans la zone de Garisa-Lughaye, entre Silil et Berbera. Malgré des opérations de lutte localisées, les larves ont formé des bandes et les ailés des essaims qui ont quitté la côte avec le dessèchement de la végétation. Ces essaims sont très mobiles et difficile à suivre et traiter. Un avion de traitement est prêt à intervenir à Dire Dawa, en Éthiopie, et des équipes nationales terrestres ont été mobilisées pour les zones orientales. Jusqu’à présent, des opérations de lutte ont été réalisées près d’Ayasha et de Jijiga.

On s’attend à ce que les vents dominants concentrent les essaims sur le plateau, près de Jijiga, dans les zones adjacentes des hautes terres de l’Harar et le long de la voie de chemin de fer, entre Dire Dawa et Ayasha. Les ailés vont probablement effectuer leur maturation dans les zones de pluie récente ou d’écoulement et pondre dans quelques semaines. Les déplacements d’essaims à travers le plateau Somali vont probablement diminuer au cours des prochaines semaines.

De nouvelles signalisations non confirmées suggèrent que certaines populations résiduelles puissent être présentes sur la côte nord-ouest de la Somalie, où des éclosions limitées peuvent être en cours.

Tous les efforts sont requis pour suivre attentivement la situation et réaliser les opérations de lutte en Éthiopie.

31 mars. Poursuite des vols d’essaims sur le nord-ouest de la Somalie
Situation actuelle.

25 mars. Déplacement d’essaims vers l’est de l’Éthiopie

Début mars, plusieurs essaims se sont formés sur les plaines côtières nord-occidentales de la Somalie suite à une reproduction localis’ee au cours des derniers mois. A partir du 11 mars, avec le dessèchement de la végétation, les essaims se sont déplacés au sud au-dessus de l’escarpement, de la côte vers le plateau somali. La plupart des essaims sont apparus entre Boroma et Hargeisa avec seulement quelques observations près de Burao. Des signalisations non confirmées d’essaims immatures continuaient à être reçues ces derniers jours de la zone de Boroma. Comme la végétation n’a pas encore reverdi suite aux récentes pluies sur le plateau, les essaims continuent à se déplacer vers l’ouest, le sud-ouest et le sud, franchissant la frontière vers les zones adjacentes de l’est de l’Éthiopie, surtout près de Jijiga. Depuis le 19 mars, il n’y a pas eu d’autres signalisations d’infestations acridiennes sur la côte, entre Silil et Berbera.

Les essaims sont très mobiles et difficile à suivre et à traiter. Un avion de traitement est prêt à intervenir à Dire Dawa, en Éthiopie, et les équipes nationales terrestres ont été mobilisées vers les zones orientales. Jusqu’à présent, des opérations de lutte ont été réalisées près d’Ayasha et de Jijiga.

On s’attend à ce que les vents dominants concentrent les essaims sur le plateau, près de Jijiga, dans les zones adjacentes des hautes terres de l’Harar et le long de la voie de chemin de fer, entre Dire Dawa et Ayasha. Les ailés vont probablement effectuer leur maturation dans les zones de pluie récente ou d’écoulement et pondre dans quelques semaines. Les déplacements d’essaims à travers le plateau Somali vont probablement diminuer vers la fin du mois.

Ailleurs, la situation relative au Criquet pèlerin s’améliore et se calme dans les zones de reproduction hivernale le long des deux rives de la mer Rouge.

25 mars. Déplacement d’essaims vers l’est de l’Éthiopie
Situation actuelle.

3 mars. Persistance de résurgences le long de la mer Rouge et dans la Corne de l’Afrique

La situation relative au Criquet pèlerin demeure préoccupante le long des deux rives de la mer Rouge avec la persistance des résurgences en Arabie saoudite, en Érythrée et au Yémen et, à une moindre échelle, au Soudan et dans le nord de la Somalie, où des bandes larvaires, des groupes et des essaims se sont formés.

Malgré la diminution attendue des infestations acridiennes dans les zones de reproduction hivernale suite aux opérations de lutte et au dessèchement des conditions, il existe un risque que des groupes d’ailés et de petits essaims se forment et se déplacent vers les zones de reproduction printanière de l’intérieur en Arabie saoudite, du nord du Soudan et peut-être dans les parties du nord de la Somalie et de l’est de l’Éthiopie. Une reproduction à une échelle petite à modérée est probable dans les zones recevant des pluies.

En Afrique du nord-ouest, on s’attend à ce que des ailés en faibles effectifs apparaissent au sud des monts Atlas et s’y reproduisent à petite échelle.

Une situation similaire est également probable dans le sud-est de l’Iran et l’ouest du Pakistan, entraînant une faible augmentation des effectifs acridiens.

3 mars. Persistance de résurgences le long de la mer Rouge et dans la Corne de l’Afrique
Situation actuelle.

26 février. Situation toujours préoccupante sur la côte de la mer Rouge et dans la Corne de l’Afrique

La situation relative au Criquet pèlerin demeure préoccupante dans plusieurs pays situés le long des deux rives de la mer Rouge et dans la Corne de l’Afrique.

Yémen. Des opérations de prospection et de lutte se sont arrêtées sur la côte de la mer Rouge. La plupart des bandes larvaires des derniers stades ont effectué leur mue imaginale sur la côte septentrionale, près de Suq Abs, et les ailés sont en train de former des groupes. Il y a eu des signalisations non confirmées d’essaims se déplaçant vers les hautes-terres, à l’est de Suq Abs, près de Taïz et entre Ibb et Sanaa. Un essaim, qui a pu arriver d’Érythrée, a été signalé sur la côte vers la mi-février. Une reproduction est également en cours sur la côte méridionale, à l’ouest d’Aden. La situation devient très dynamique.

Arabie saoudite. Des opérations de lutte aérienne et terrestre se poursuivent contre des bandes larvaires sur la côte de la mer Rouge, entre Lith et Jizan. Plus tôt au cours du mois, quelques essaims matures ont été signalés près de Taif et des groupes d’ailés ainsi qu’un essaim étaient présent entre Yenbo et Al Wajh. Il existe un risque que des groupes d’ailés et de petits essaims se déplacent vers les zones de reproduction printanière de l’intérieur.

Nord de la Somalie. Des opérations de lutte utilisant un biopesticide sont en cours contre des bandes larvaires de stade intermédiaire sur la côte nord-occidentale, près de Garissa.

Soudan. Des opérations de lutte terrestre sont en cours contre des bandes larvaires de stade intermédiaire sur la côte méridionale, près d’Aqiq, et sur la côte centrale, au nord de Port Soudan. Dans le nord-est, de petits groupes d’ailés sont dispersés le long de l’oued Oko/Diib et un essaim immature a été signalé. Dans la partie septentrionale de l’intérieur, des opérations de lutte terrestre et aérienne ont été entreprises contre des groupes d’adultes en ponte et des larves nouveau-nées dans les champs irrigués, le long de la vallée du Nil, près d’Abu Hamed.

Érythrée. Des éclosions et la formation de bandes larvaires des premiers stades sont en cours sur la côte, au sud de Massawa, entre Inghel et Mersa Fetma. Des ailés épars sont en cours de maturation sexuelle dans ces mêmes zones. Davantage de détails sont attendus.

Tous les efforts sont requis pour suivre attentivement la situation et réaliser les nécessaires opérations de lutte.

26 février. Situation toujours préoccupante sur la côte de la mer Rouge et dans la Corne de l’Afrique
Situation actuelle le long de la mer Rouge et dans la Corne de l’Afrique.

13 février. Persistance d’une situation préoccupante sur la côte de la mer Rouge et dans la Corne de l’Afrique

La situation relative au Criquet pèlerin continue à être préoccupante le long des deux rives de la mer Rouge, où des résurgences sont en cours en Erythrée, au Yémen et en Arabie saoudite. Des opérations de lutte s’y poursuivent afin de limiter la formation d’essaims et leur éventuelle migration vers les zones de reproduction printanière de la vallée du Nil et de l’intérieur de l’Arabie saoudite. Une résurgence s’est également développée dans le nord-ouest de la Somalie.

La situation est particulièrement critique en Erythrée et au Yémen, suite aux conditions écologiques favorables qui ont permis plusieurs reproductions successives depuis l’automne. En Erythrée, des bandes larvaires sont présentes sur la côte, au sud et au nord de Massawa. Des groupes d’adultes sont en ponte et les éclosions ont commencé récemment ; davantage de bandes larvaires vont probablement se former qui deviendront des essaims. Malgré les opérations de lutte aérienne et terrestre en cours, les cultures saisonnières sont encore menacées.

Au Yémen, les infestations acridiennes sont essentiellement concentrées sur les plaines côtières septentrionales de la mer Rouge, entre Al Zuhrah et Suq Abs, où de nombreuses bandes larvaires d’une taille petite à moyenne et des groupes d’ailés continuent à se former. Des opérations de lutte terrestre sont en cours mais sont entravées par la présence d’apiculteurs dans la même zone. De bonnes pluies sont tombées récemment, ce qui devrait permettre aux conditions écologiques de rester favorables. Des infestations ont été également signalées sur la côte méridionale, près d’Aden, où les opérations de terrain sont limitées par l’insécurité.

En Arabie saoudite, les opérations de lutte aérienne et terrestre se poursuivent dans les zones de reproduction le long de la côte centrale et méridionale de la mer Rouge, entre Lith et Jizan, où des bandes larvaires et des groupes d’adultes sont présents. Les criquets continuent à progresser vers la côte septentrionale, atteignant quasiment Al Wajh. Il y a eu de nouvelles signalisations d’essaims matures près de Taif, de la Mecque et au nord d’Umm Lajj, où des groupes d’adultes sont en ponte près de Yenbo.

Au Soudan, des opérations de lutte terrestre et aérienne se poursuivent contre des bandes larvaires sur la côte méridionale et centrale ainsi que dans le nord-est, près de Tomala. Des opérations similaires ont également été réalisées contre des groupes denses d’adultes grégaires, dont certains en ponte, dans deux champs de blé irrigué de la vallée du Nil, près d’Abu Hamed.

Dans la Corne de l’Afrique, des bandes larvaires des derniers stades ainsi que de nouvelles éclosions ont été signalées sur les plaines côtières nord-ouest dans le nord de la Somalie, entre Lughaye et Silil. On s’attend à ce que les opérations de lutte commencent sous peu pour limiter la possible formation d’essaims et leur migration vers le plateau central, l’est de l’Ethiopie et Djibouti. Jusqu’à présent, de petits groupes matures et de petits essaims sont apparus dans des parties de Djibouti, où ils se sont dispersés. Des adultes ont été signalés dans les zones adjacentes de l’est de l’Ethiopie.

Tous les efforts sont requis pour suivre attentivement la situation et réaliser les nécessaires opérations de lutte.

13 février. Persistance d’une situation préoccupante sur la côte de la mer Rouge et dans la Corne de l’Afrique
Situation actuelle le long de la mer Rouge et dans la Corne de l’Afrique.

3 février. Situation préoccupante le long de la côte de la mer Rouge et de la Corne de l’Afrique

La situation relative au Criquet pèlerin demeure préoccupante le long des deux rives de la mer Rouge, où une reproduction est en cours en Érythrée, au Yémen, en Arabie saoudite et, à une moindre échelle, au Soudan, et où des bandes larvaires et de petits essaims se forment. Malgré la poursuite des opérations de lutte dans tous ces pays, davantage de bandes larvaires et d’essaims vont probablement se former en février et en mars. Il existe un risque que des groupes et de petits essaims puissent se déplacer vers les zones de reproduction printanière de l’intérieur de l’Arabie saoudite.

Dans la Corne de l’Afrique, quelques groupes d’ailés et petits essaims ont envahi Djibouti à partir du nord-ouest de la Somalie fin janvier et se sont dispersés à travers le pays. Il existe un risque modéré que ce déplacement puisse atteindre l’est de l’Éthiopie.

Ailleurs, la situation est calme. De petites infestations d’ailés ont été traitées en Mauritanie, au Niger et en Algérie en janvier. Il se peut qu’une reproduction à petite échelle ait lieu en février dans le nord-ouest et le nord de la Mauritanie ainsi que dans les zones adjacentes du Sahara occidental, surtout en cas de pluies. Des ailés épars vont probablement apparaître dans les zones de reproduction printanière d’Afrique du nord-ouest, au sud des monts Atlas, en février et en mars.

En Asie du Sud-Ouest, il se peut aussi que des ailés en faibles effectifs apparaissent en février dans les zones de reproduction printanière le long de la côte dans le sud-est de l’Iran et l’ouest du Pakistan.

On s’attend à ce qu’une reproduction à petite échelle ait lieu à la fois dans les zones de reproduction printanière d’Afrique du nord-ouest et dans celles d’Asie du Sud-Ouest avec l’augmentation des températures et davantage de pluie.

3 février. Situation préoccupante le long de la côte de la mer Rouge et de la Corne de l’Afrique
Situation actuelle.

10 janvier. Poursuite des opérations de lutte sur les deux rives de la mer Rouge

La situation relative au Criquet pèlerin demeure préoccupante dans les zones de reproduction hivernale, le long des deux rives de la mer Rouge. Les conditions écologiques continuent à être favorables pour une autre reproduction, ce qui pourrait donner lieu à la formation de davantage de bandes larvaires et d’essaims au Yémen, en Erythrée, en Arabie saoudite et, à une moindre échelle, au Soudan.

En Arabie saoudite, les opérations de lutte se poursuivent entre Lith et Jizan contre des groupes et bandes larvaires et des groupes d’adultes. Certains groupes sont en ponte et un essaim mature a été signalé.

Au Soudan, les opérations de lutte terrestre et aérienne se poursuivent contre des groupes d’ailés en cours de maturation sur la côte méridionale, entre le delta du Tokar et la frontière avec l’Érythrée, et des pontes sont en cours. Un essaim mature a été observé en ponte dans le delta du Tokar. Des opérations de lutte terrestre sont également en cours dans les zones sub-côtières du nord-est, près de Tomala, contre des bandes larvaires et des groupes d’ailés immatures.

En Afrique de l’ouest, des ailés épars immatures sont présents dans le nord-ouest de la Mauritanie et un essaim immature s’est formé dans le Parc national du Banc d’Arguin. Au Niger, des équipes terrestres ont traité quelques groupes d’ailés dans le désert du Ténéré.

10 janvier. Poursuite des opérations de lutte sur les deux rives de la mer Rouge
Situation actuelle.

3 janvier. Poursuite de la formation de bandes larvaires et d’essaims sur les deux rives de la mer Rouge

La situation relative au Criquet pèlerin reste critique le long des deux rives de la mer Rouge. Des groupes de larves et d’ailés, des bandes larvaires et des essaims se forment au Yémen, en Arabie saoudite et en Érythrée. Des infestations plus petites sont présentes au Soudan. Des opérations de lutte sont en cours dans tous ces pays, y compris des traitements aériens en Arabie saoudite, en Érythrée et au Soudan.

Avec le maintien de conditions écologiques favorables, la deuxième reproduction entraînera une nouvelle augmentation des effectifs acridiens, et on s’attend à la formation de davantage de bandes et d’essaims en janvier.

La résurgence dans le nord-ouest de la Mauritanie est quasiment terminée suite aux importants efforts de lutte. Néanmoins, une reproduction à petite échelle aura probablement lieu dans les prochains mois dans les zones restées favorables, y compris le nord et le nord-est, où de bonnes pluies sont tombées le mois dernier.

Des signalisations de criquets continuent à être reçues par les populations locales, les agriculteurs et les nomades dans le nord de la Somalie, principalement dans les zones qui ont reçu de fortes pluies associées au cyclone tropical de novembre. Des prospections sont en cours pour clarifier la situation.

3 janvier. Poursuite de la formation de bandes larvaires et d’essaims sur les deux rives de la mer Rouge
Situation actuelle.