Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture

Les gouvernements approuvent à Bali un financement supplémentaire pour soutenir la conservation à la ferme

28/03/2011

Lors de l'adoption du rapport de la quatrième session de l'Organe directeur du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture à Bali, en Indonésie, les délégués de 127 pays ont adopté à l’unanimité une résolution sur la Stratégie de financement du Traité. Cette résolution prévoit la distribution de plus de 10 millions de dollars US pour le deuxième tour de projets du Fonds de partage des avantages, afin d’aider les agriculteurs à atteindre la sécurité alimentaire durable en soutenant des projets novateurs qui favorisent la conservation des ressources génétiques dans les pays en voie de développement.

Avec l'annonce de cet investissement de 10 millions de dollars dans les projets, le Traité fait du bon progrès vers son but de soutenir les agriculteurs, et son Fonds de partage des avantages se fait reconnaître de manière croissante dans l'ensemble du système des Nations Unies.

Le Fonds, qui vise à mobiliser un total de 116 millions de dollars US jusqu’à décembre 2014, a été officiellement reconnue comme un mécanisme de financement pour l’adaptation au changement climatique par l'Interface de financement pour l'adaptation de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Avec l'injection de nouveaux fonds pour le deuxième tour du cycle de projet, le comité de sélection composé d'experts et équilibré au niveau international peut augmenter le nombre et la portée des projets, les onze projets pionniers ayant été généralement couronnée de succès.

BSF Factsheets Premier Appel

Les contributions financières volontaires des gouvernements de l'Espagne, l'Italie, l'Australie, l'Irlande et la Norvège ont joué un rôle déterminant dans la création et la croissance du fonds de conservation. Le dernier investissement dans le Fonds vient de l'Indonésie et revêt une importance particulière, car il s’agit de la première contribution d'un pays en voie de développement, ce qui souligne l'importance que les pays bénéficiaires attachent à ce Fonds comme instrument pour la lutte contre l'insécurité alimentaire. En outre, le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont offert de jouer un rôle clé dans la mobilisation de ressources supplémentaires.

L’approche thématique du dernier appel à propositions 2010 et de contribuer à assurer la sécurité alimentaire durable en aidant les agriculteurs à s'adapter aux changements climatiques. Il est prévu que la sélection des projets puisse être finalisée dans les semaines à venir, grâce à un processus transparent et fondé sur les critères suivants : qualité, pertinence et valeur technique.

A ce stade on peut observer que le succès du Fonds engendre la coopération entre les organismes des Nations Unies, les institutions internationales de recherche, les fondations et autres investisseurs du secteur privé. FAO, le Fonds fiduciaire mondial pour la diversité des cultures, le FIDA, le PNUD, le PNUE, l'UNOPS, CATIE, Oxfam Novib et la Banque mondiale ont exprimé leur intérêt à soutenir la mise en œuvre du Fonds de partage des avantages.

Le Dr. Shakeel Bhatti, Secrétaire du Traité, a déclaré: "Le Fonds de partage des avantages du Traité est le seul mécanisme mondial de financement disposant d’une approche systématique - développé et accueilli par 127 pays - afin d'aider nos agriculteurs à s'adapter à l'évolution des conditions climatiques et à préserver notre base de ressources génétiques qui se trouve actuellement en danger de disparition." 

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