Appuyer les banques de gènes en Amérique latine
04/06/2018
San José, Costa Rica, 31 mai 2018 - Grâce au travail accompli par des gestionnaires de banques de gènes et des conservateurs de données, le Système mondial d'information (GLIS) du Traité international se développe rapidement pour devenir un point d'entrée mondial précieux pour les ressources phytogénétiques des espèces cultivées du monde entier. Dans le cadre des efforts mondiaux visant à renforcer la capacité technique et le savoir-faire des gestionnaires de banques de gènes, le Traité international a exposé les avantages et les services assurés par le Système mondial d'information lors d'un atelier régional organisé par l'Institut interaméricain de coopération pour l'agriculture en Costa Rica précédemment au cours de ce mois-ci.
Près de 40 experts provenant de 12 pays et de 13 banques de gènes nationales se sont réunis pour participer à «l'atelier sur les opérations et l’apprentissage avancé dans les banques de gènes», visant à aider les banques de gènes latino- américaines à adopter les meilleures pratiques et à atteindre l'excellence, notamment grâce à l’utilisation de systèmes de documentation standardisés, tels que ceux offerts par le Traité international par l'intermédiaire du Système mondial d’information (GLIS) (http://www.fao.org/plant-treaty/areas-of-work/global-information-system/en/).
« L'adoption d'une procédure de documentation standardisée est fondamentale pour décrire la biodiversité, échanger des données et faciliter leur utilisation dans le monde entier", a déclaré Adriana Alercia, spécialiste des normes et de la documentation des RPGAA du Traité international de la FAO. « Notre objectif ultime est d'aider les banques de gènes à accroître l'utilisation des ressources phytogénétiques. Le matériel conservé dans les banques de gènes devient de plus en plus accessible à la fois à travers le site web de Genesys et le Système mondial d'information du Traité international.»
L'atelier sur les opérations et l’apprentissage avancé dans les banques de gènes a été organisé par le Fonds fiduciaire mondial pour la diversité des cultures, avec un financement du Gouvernement norvégien, et a mis l'accent sur les relations entre les opérations des banques de gènes, la documentation des RPGAA, les procédures et la gestion de la qualité. Parmi les autres présentations, il y avait celles du CIAT, de CATIE, du Fonds fiduciaire mondial pour la diversité des cultures et du CIMMYT.
«Cet événement a représenté une excellente occasion de travailler avec des gestionnaires de banques de gènes de la région latino-américaine et Caribéenne et de renforcer la collaboration technique entre le Traité international et le Fonds fiduciaire mondial pour la diversité des cultures en matière de documentation et d'échange d'informations, comme nous l'avons fait dans d’autres évènements et ateliers tenus en 2017 et au début de cette année», a déclaré Alercia.