Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture

L’Allemagne soutient le Système mondial d’information du Traité international

11/05/2017

Le Ministère fédéral de l’Alimentation et de l’Agriculture (BMEL) d’Allemagne a versé une contribution de 1,1 million de dollars américains au Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture en vue de soutenir le développement et la mise en œuvre du Système mondial d’information du Traité international.

L’Organe directeur du Traité international, où 144 gouvernements sont représentés, a adopté la vision relative au Système mondial d’information à la fin de 2015 et un programme de travail allant jusqu’en 2022. 

Selon cette vision, le Système mondial d’information pour les RPGAA intègre et consolide les systèmes existants afin de créer le point d’entrée mondial aux informations et aux connaissances visant à renforcer les capacités en matière de conservation, gestion et utilisation des RPGAA. En fait, le développement d’un Système mondial d’information véritablement efficace tel qu’il est prévu dans le Traité international, suppose entre autres: le renforcement des systèmes existants, et en cas de lacunes, la mise en place de nouveaux systèmes et initiatives, l’amélioration de l’interconnexion entre les systèmes ; et la présentation de mécanismes généraux  pour assurer un accès facile aux informations et aux services fournis.

Cette première contribution apportée par l’Allemagne soutient directement le développement de la phase  pilote du Système mondial d’information visé à l’Article 17 du Traité international grâce à  un portail qui facilitera l’accès aux informations scientifiques. L’une des premières tâches est d’élaborer une série de services et de normes de base concernant la documentation et l’échange d’informations en consultation avec un large éventail de parties prenantes. 

Selon les estimations du dernier Rapport de la FAO sur l’état des ressources phytogénétiques dans le monde, 7,4 millions d’échantillons sont conservés dans des conditions ex situ. Parmi eux, entre 25 à 30 pour cent (de 1,9 à 2,2 millions d’échantillons) sont différents, tandis que les autres sont des duplicatas conservés dans la même collection, ou plus fréquemment dans une autre.

L’objectif final du Système mondial d’information est d’améliorer la sélection végétale et la conservation en liant les ensembles de données épars dans les bases de données nationales, régionales et thématiques, ainsi que d’unir les efforts déployés par les banques de gènes, les sélectionneurs, les agriculteurs et les chercheurs.

Les activités financées par l’Allemagne comprennent une composante active en matière de renforcement des capacités dans la région du Proche-Orient et des pays affilés à la Communauté de développement d’Afrique australe. La bonne mise en œuvre du Système mondial d’information aura également un effet positif sur le fonctionnement du Système multilatéral qui a déjà transféré 3,8 millions d’échantillons et sur la façon dont les gestionnaires de banques de gènes et les obtenteurs identifient les semences et les autres matériaux.

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